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Raffermissement des cours des céréales après une vague spéculative à la baisse

Raffermissement des cours des céréales après une vague spéculative à la baisse

New York (awp/afp) – Les cours des céréales ont augmenté ces derniers jours après des semaines de déclin, aidés par le ralentissement de la spéculation à la baisse, mais la reprise reste fragile. La semaine dernière, le maïs américain a atteint son niveau le plus bas depuis trois ans, et le soja depuis novembre 2021. Depuis lors, les deux ont rebondi, ainsi que le blé, stabilisé en Amérique et en Europe.

“Inspirés par la perspective d’une récolte abondante de maïs et de soja au Brésil et aux États-Unis, les investisseurs étrangers avaient parié gros sur la baisse des cours, en particulier du maïs, dans des proportions jamais vues depuis trois ans et demi.”

Ils favorisent également l’importance des fondamentaux, tels que le temps sec en Argentine et des rendements de maïs décevants au Brésil.

Quant au blé, “il y a eu beaucoup d’appels d’offres”, souligne Damien Vercambre, venus notamment d’Algérie, d’Egypte, du Maroc, de Jordanie, du Bangladesh ou du Japon.

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Ces développements, positifs pour les cours, sont contrebalancés par d’autres. “Au Brésil, “on avait dit: les semis de soja sont en retard. Mais c’est tellement sec, qu’ils mûrissent très vite et que les semis de safrinha (seconde récolte de maïs plus abondante que la première) sont plutôt en avance par rapport à l’année dernière”, avance Damien Vercambre, “donc ça rassure un peu le marché” au sujet de la récolte.

Dans le dernier rapport mensuel WASDE de l’USDA, “80 à 85% de la hausse de production et des stocks de fin de période venaient de Chine”, alerte Michael Zuzolo. “Je pense que le marché n’y a pas prêté assez attention.”

Les autorités chinoises ont, en outre, récemment approuvé l’utilisation de nouvelles variétés génétiquement modifiées (OGM) de maïs et de soja, ce qui est susceptible d’améliorer les rendements et d’augmenter les récoltes à venir.

Sur le plan du blé, concernant l’Ukraine, “on s’aperçoit que le corridor qui a été mis en place marche mieux que le corridor humanitaire convenu avec la Russie”, décrit Damien Vercambre, avec des prix bas pour sortir le maximum de marchandise du pays.

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Côté russe, “les prix ne montent plus vraiment et commencent à baisser un peu”, selon Gautier Le Molgat.

Ces dernières semaines, la hausse des prix russes avait permis à plusieurs autres producteurs de redevenir compétitifs, la France notamment, et d’écouler des volumes à l’export.

“Pour une grande partie de l’hémisphère Nord, ce sont les Russes qui nous tiennent en termes de potentiel de baisse”, analyse Gautier Le Molgat. “Quand ils sont juste à notre prix, on arrive à faire du business”.
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