Qu’est-ce que l’Allemagne a appris des exercices de prévention des catastrophes ?

Dans ce contexte, explique Schüttrumpf, expert de RWTH, qui étudie depuis des années les risques d’inondations et d’étiages ainsi que la protection contre les inondations, « les inondations actuelles en Allemagne sont de très grande ampleur, mais heureusement pas dramatiques ». Il y a plusieurs raisons à cela : contrairement aux crues maximales de l’Ahr ou de l’Erft, dont certaines atteignaient des hauteurs qui ne se produisent statistiquement que tous les quelques centaines à mille ans, les niveaux d’eau de Thuringe, de Saxe-Anhalt, de Hesse, de Basse-Saxe et de Brême sont actuellement presque partout en dessous des sommets à long terme.

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«Il y a actuellement beaucoup d’eau dans le pays, mais aussi sur une très grande surface», explique le chercheur en inondations d’Aix-la-Chapelle. De plus, une grande partie des zones inondables actuelles ne se trouvent pas dans des vallées étroites et échancrées comme celles de 2021 sur l’Ahr et l’Obererft. En revanche, cette fois, les raz-de-marée se seraient accumulés sur plusieurs jours et non sur quelques heures. « Cela a donné aux autorités le temps d’avertir la population et d’activer les forces et le matériel d’intervention en cas de catastrophe. »