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quels sont-ils et comment reconnaître les “malins” ?- Corriere.it

quels sont-ils et comment reconnaître les “malins” ?- Corriere.it

2023-04-26 07:53:11

De Arrigo Schieppati

La présence d’un ou plusieurs kystes est documentée chez 10 à 20 % de la population et la fréquence augmente avec l’âge : on les retrouve chez 30 % des plus de 70 ans.

Lors d’une échographie, on m’a trouvé un kyste rénal, décrit comme suit : « Formation kystique polylobée mésorénale supérieure sur la lèvre postérieure avec de fins exposants internes qui convergent vers le centre, où ils apparaissent épaissis ». Dois-je m’inquiéter?

Il répond Arrigo SchieppatiCentre de coordination du réseau régional des maladies rares, Institut Mario Negri, Bergame (VAI AL FORUM)

L’échographie documente la présence d’un kyste dans le rein gauche : la description le place entre ce qu’on appelle “complexe”. Les kystes sont des sacs remplis de liquide qui occupent de l’espace dans un organe. Ils sont généralement asymptomatiques et sont souvent retrouvés de manière fortuite lors d’examens radiologiques réalisés pour rechercher d’autres pathologies. Ils peuvent être de différentes tailles : les très gros provoquent une compression sur les organes environnants; dans ce cas, ils provoquent une gêne ou une douleur. La présence d’un ou plusieurs kystes rénaux est documentée dans 10-20% de la population et la fréquence augmente avec l’âge : les kystes rénaux sont retrouvés chez 30 % des femmes et des hommes de plus de 70 ans.

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La plupart sont de nature bénigne et ne devraient pas vous inquiéter: souvent aucune autre vérification ou télécommande n’est nécessaire. Cela s’applique à la soi-disant kystes simples, qui sont les plus fréquentes : ce sont des formations complètement liquides à parois minces et régulières. Au lieu de cela, le terme est utilisé kyste rénal complexe dans le cas où des altérations particulières apparaissent à l’échographie, telles que la présence de “septa” ou de “sépimentations” à l’intérieur du kyste (membranes de tissu qui divisent un kyste en plusieurs chambres internes) ; de calcifications ou d’épaississement de la paroi ; de contenu dense et non homogène à l’intérieur du kyste, qui peut être constitué de sang (kystes hémorragiques) ou de matière protéique. Des végétations peuvent également être présentes, c’est-à-dire “boutons” en tissu solide à l’intérieur de la poche à liquide.

A la fin des années 1980, le radiologue américain Morton Bosniak a développé une classification des kystes rénaux, qui avait initialement quatre types. Des modifications ont depuis été apportées à cette classification. Ils sont actuellement définis cinq catégories de lésions rénales kystiques, en fonction du degré de complexité et de la malignité possible. Les deux extrêmes sont la classe I, qui comprend les kystes simples, et la classe IV, qui comprend kystes malins nécessitant une intervention chirurgicale. L’évaluation d’un patient chez qui on a découvert un kyste complexe doit être confiée à un urologue, qui étudie l’opportunité d’un contrôle à distance et d’investigations plus approfondies (type scanner ou Rmn).

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26 avril 2023 (changement 26 avril 2023 | 06h52)

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