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“Quarante ans et tu n’as jamais ramassé la pelle”

“Quarante ans et tu n’as jamais ramassé la pelle”

Eduardo Belliboni oui Ramiro Marra Ils ont été protagonistes mercredi, lors du premier jour du traitement de la Loi Omnibus par les députés. Le leader du Polo Obrero s’est retrouvé à terre en pleine protestation contre le projet et a déclaré que la gendarmerie lui avait donné des coups de pied. Le député de Buenos Aires, issu de La Libertad Avanza, a dû se présenter quant à lui en raison de l’agression des « militants de gauche ». Ce jeudi les deux ils se sont croisés sur l’écran chaud: Le piqueur l’a accusé de ne pas avoir “pris la pelle” de sa vie et l’influenceur l’a accusé d’être un criminel.

La discussion, qui a fait monter la température, a eu lieu avec Marra dans le studio et avec Belliboni au téléphone. C’est arrivé ce jeudi midi sur Crónica TV. Étaient cinq minutes de cris, d’accusations croisées et de disqualifications.

“Je ne sais pas si vous avez vu ce qui m’est arrivé”, a commencé Marra, qui vient d’accuser Belliboni d’avoir “organisé” les attaques contre les journalistes et les militants libertaires. Il a recherché à tout prix la solidarité des piquetero pour l’attaque qu’il a reçue il y a des heures.

“Non, non, je ne sais pas”, tenta de s’excuser Belliboni, réticent à engager une conversation. Mais il a donné l’occasion à son interlocuteur d’ouvrir haut et fort la discussion.

Ramiro Marra sur un balcon du Congrès lors du débat sur la loi omnibus. Photo Juano Tesone

Et il résume l’épisode survenu hors du Congrès : “L’un est venu me cracher dessus par derrière, un autre est venu me pousser par derrière.”

Le leader du Polo Obrero a répondu par sarcasme et une fléchette à la fierté du libertaire qui a connu le militaire depuis Roberto Lavagna. “Oups, pauvre Marra, ils l’ont craché par derrière… Ils ne vous ont pas poussé au gouvernement, ils tu voulais un poste et tu n’avais rien, rien“, il lui a dit.

Belliboni a poursuivi : “Alors arrête de dire des bêtises. Hier, ils ont sérieusement réprimé le peuple, pas toi, s’il te plaît. Tu étais de l’autre côté. Tu es toujours du côté des répresseurs, Marra. Tu es toujours du côté de ceux qui envoient.” les répresseurs”.

Vidéo

Une femme qui accompagnait le leader de Polo Obrero a déclaré que les policiers “lui ont donné des coups de pied alors qu’il était à terre”.

“Je ne sais pas si quelqu’un vous a poussé”, a insisté le piqueteur.

— Je n’ai rien à dire sur le travail des forces de sécurité pour que les règles soient respectées.

-Regarder, ton nom de famille est ton destin —Belliboni est sorti. —Tu t’appelles Marra. Vous êtes toujours du mauvais côté.

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Ramiro Marra a dû fuir les manifestants de gauche après avoir quitté le Congrès

Marra contre. Belliboni : du « mamarracho » au « délinquant » et à l’ordre commun

Marra s’indigna de nouveau d’un compliment qui ne venait pas et ne viendrait jamais. “Belliboni ne sympathise pas avec moi pour les attaques que j’ai reçues. Il s’agissait de personnes appartenant à des partis de gauche”, a accusé l’ancien candidat à la tête du gouvernement de la ville de Buenos Aires.

La référence sociale n’a pas baissé. “Tu ne te rends pas compte que tu es un con ? Va porter plainte. Tu es un con ! C’est pour ça que tu t’appelles Marra : parce que tu es un con“, a fait monter la température.

“Ah, c’est super, tu joues avec les mots” Marra a répondu, presque une réplique du Tangalanga.

Samuel “Chiche” Gelblung a dû intervenir pour calmer le jeu. Cela n’a pas réussi.

Eduardo Belliboni, au sol après un affrontement avec les forces de sécurité.  Photo EFEEduardo Belliboni, au sol après un affrontement avec les forces de sécurité. Photo EFE

Belliboni lui a demandé de se placer « sur la carte de la planète », a fait appel à la mémoire de 2001 et lui a instruit : « Les forces de sécurité ne peuvent pas donner d’ordres aux citoyens. Ce sont les juges qui donnent des ordres aux forces de sécurité et moi. Je ne sais pas quel était l’ordre qui permettait à la gendarmerie, à la préfecture et à la police fédérale de réprimer les manifestants. Et puis ça arrive comme en 2001, quand il y a eu des morts et qu’ils ont fait l’idiot.”

Marra a pris le contrôle de la situation et a brusquement clôturé la discussion : “Merci, Eduardo. J’espère qu’un jour tu te mettras au travail et arrêtons de faire des démonstrations.

Belliboni lui rendit la gentillesse sur le même ton. “Quarante ans et je ne t’ai jamais vu ramasser une pelle. Tu sais pourquoi? Parce que vous êtes un courtier qui a hérité de son père un business qui a mis le pays en désordre”, a-t-il lancé en conclusion.

Il a remis le sandwich Chiche Gelblung. “C’est fini, les gars. Que les attaques personnelles se fassent à la maison. Ça y est, c’est fini”, est intervenu l’animateur, rompu à la gestion des fourneaux médiatiques et à l’aise avec les écrans chauffants.

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