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Prosecutor seeks to limit Donald Trump’s freedom of speech ahead of federal trial

Prosecutor seeks to limit Donald Trump’s freedom of speech ahead of federal trial

Le procureur spécial américain chargé de poursuivre Donald Trump a demandé à une juge vendredi 15 septembre de restreindre la liberté d’expression de l’ancien président avant son procès fédéral pour ses tentatives de renverser le résultat de l’élection de 2020. Selon le procureur Jack Smith, les critiques répétées de Donald Trump envers le ministère de la justice, les habitants de Washington et la juge en charge de l’affaire, Tanya Chutkan, pourraient perturber le bon déroulement de la justice.

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“Donc, je fais campagne pour être président (…) et je ne suis pas autorisé à m’exprimer ? Ils font fuiter [des informations]mentent, poursuivent, et ne veulent pas que je parle ?” a rapidement réagi Donald Trump sur sa plate-forme Truth Social.

Selon l’accusation, les propos de l’ancien président “pourraient avoir un impact important sur la population dans laquelle sera sélectionné le jury [du procès] et en même temps influencer les déclarations des témoins”. Jack Smith, dans un document judiciaire, ajoute que n’importe qui lisant ou écoutant les déclarations de M. Trump “pourrait raisonnablement avoir peur d’être le prochain visé par les attaques de l’accusé”.

Des menaces devenues réelles

Le procès de Donald Trump dans cette affaire doit débuter le 4 mars 2024, la veille du “Super mardi”, une des plus importantes échéances des primaires républicaines, pour lesquelles il est le grand favori.

D’ici là, M. Smith souhaite que le milliardaire républicain soit interdit de faire toute déclaration désobligeante ou intimidante concernant toute personne citée dans l’affaire ou susceptible de l’être, et de ne faire absolument aucune déclaration concernant les futurs témoins.

Donald Trump a également accusé la juge Tanya Chutkan de le “détester” et a qualifié le bureau du procureur d’“équipe de voyous”. Or, selon cette même équipe, ces propos se sont transformés en véritables menaces, et “il est clair que ces menaces sont provoquées par les propos, répétés sans arrêt, de l’accusé”.

Mi-août, une femme a été arrêtée au Texas pour des menaces de mort contre Mme Chutkan, qui doit encore répondre à la demande de M. Smith de limiter les propos de Donald Trump avant son procès.

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Le Monde avec AFP

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