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Pro D2. 5 choses à savoir sur Yann Peysson, le prometteur troisième ligne de Colomiers

Pro D2. 5 choses à savoir sur Yann Peysson, le prometteur troisième ligne de Colomiers
Yann Peysson est un pur produit de Colomiers qui prend son envol cette saison avec le club à la colombe. (©Colomiers Rugby)

Après deux exercices soldés par une élimination en barrages à l’extérieur, Colomiers peut espérer accrocher, cette saison, un barrage à domicile. Actuellement 5èmes de Pro D2, à seulement deux longueurs de Grenoble (3e), les joueurs de Julien Sarraute et Fabien Berneau sont dans les clous d’une qualification en phase finale. Dans cette optique, ils peuvent compter sur le prometteur troisième ligne Yann Peysson (22 ans), formé au club. Pour apprendre à mieux le connaître, il s’est confié à Au temps du Rugby. Portrait.

Il représente la 3e génération familiale à Colomiers

Yann Peysson a l’œil qui pétille lorsqu’il indique que son histoire rugbystique a commencé grâce à son grand-père, Jean-Louis, très investi au sein du club de Colomiers : « Il n’a jamais joué, mais il a été bénévole avec les juniors et ensuite au secrétariat de l’école de rugby ». Avant que son père Stéphane Peyssonillustre troisième ligne, n’enfile le maillot de l’USC. « Il a connu toutes les phases de la Colombe et il a fini sur un titre de champion de France de Fédérale 1 en 2005 », souligne Yann Peysson.

À cette époque, il fut membre de l’équipe finaliste du championnat de France face au Stade Français lors de la saison 1999/2000 aux côtés d’un certain Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France. Gildas Moro, ex-deuxième ligne et père de Victor, ailier de Colomiers, ne participa pas, quant à lui, à cette finale, mais faisait partie intégrante de cet effectif columérin.

De son côté, Yann Peysson, a débute le rugby à Colomiers, à l’âge de 5 ans, dans une forme de logique selon lui : « C’est le club de mon père, mais c’est aussi le club le plus proche de l’endroit où j’ai grandi, donc mes parents m’ont mis ici tout simplement. »

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Il fait partie des 3 « fils de » dans l’effectif actuel de Colomiers

Les années sont passées en banlieue toulousaine, mais 23 ans plus tardles noms n’ont pas changé. Outre Yann Peysson, fils de Stéphane, on retrouve Victor Moroailier, fils de Gildas et un certain Mathis Galthiédemi de mêlée, fils du sélectionneur actuel du XV de France, Fabien. Mais tous les trois ont eu un parcours un peu différent : « Mathis n’a pas commencé à Colomiers, il nous a rejoint en Espoirs, car il suivait son père. Il est arrivé tard à Colomiers, mais sinon c’est vrai que nous sommes assez proches tous les 3. »

Une confirmation s’il en fallait une que ce club est un peu à part dans le paysage rugbystique : « Colomiers c’est un club familletout le monde le dit, mais pour le coup, c’est bien vrai. Ça fait toujours du bien d’être à l’intérieur et tut le monde s’entend super bien. Avec les jeunes qui montent, on a une bonne formation et une bonne ambiance. Il y a beaucoup de jeunes qui sont passés professionnels et c’est tant mieux. » Beaucoup de jeunes devenus pro, tout comme les garçons de sa génération, membres de l’équipe de France U20 en 2019-2020.

Yann Peysson et Mathis Galthié (en arrière plan) sont deux des
Yann Peysson et Mathis Galthié (en arrière plan) sont deux des « fils de » présents dans l’effectif de Colomiers. (©Icon Sport)

Il fait partie d’une génération U20 « sacrifiée » par le Covid-19

Après avoir commencé le rugby à Colomiers « pour s’amuser avec les copains », Yann Peysson a commencé à gravir les échelons un à un. D’abord, les sélections régionales jeunes, dans lesquelles il ne s’est pas retrouvé dépaysée. « On était une douzaine de Columérins de ma génération, donc on était toujours entre potes. »

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Puis, les sélections nationales de jeunes sont arrivées le troisième ligne de Colomiers a commencé à réaliser : « J’ai vraiment compris que ça pouvait le faire au moment des sélections en équipe de France jeunes », confie-t-il Au temps du Rugby. Surclassé ensuite en Crabos avec Colomiers, l’ascension devient tout ce qu’il y a de plus classique : « J’ai fait le top 100 (la sélection des 100 meilleurs joueurs de moins de 15 ans d’une génération, NDLR), puis France U16, avant de rentrer au Pôle Espoir et de connaître France U17, U18 et U19. »

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La suite arrive en toute logique, Yann Peysson vise France U20 en sachant que ce ne sera pas aussi facile : « Les U20, sur le moment, je me suis dit que c’était un objectif parce qu’il fallait gagner sa place. » Deux sélections avec les Bleuets dans le Tournoi des 6 Nations 2020 plus tard, Peysson et sa génération se font couper les ailes par le COVID-19[feminineUn regret aujourd’hui : « Malheureusement on est tombé en plein année du Covid, donc il y a eu un match en moins au Tournoi des 6 Nations et en suivant, la Coupe du monde a été annulée. »

Une génération dans laquelle il a vécu l’aventure avec deux amis de Colomiers, Pierre-Samuel Pachecoaujourd’hui passé professionnel au club et un international du XV de France…

Yann Peysson a connu les joies du maillot de l'équipe de France U20 avec son
Yann Peysson a connu les joies du maillot de l’équipe de France U20 avec son « coloc » Yoram Moefana. (©Icon Sport)

Il était en colocation avec un joueur du XV de France

Et ces trois-là composaient un trio de choc à Colomiers. Ils ont vécu ensemble durant de belles années : « Avec Pierre-Samuel Pacheco et Yoram Moefana, on a fait toutes nos classes ensemble, car on se suivait. Nous étions d’abord à l’internat, puis dans la même chambre, avant que le club nous mette à disposition un appartement à Colomiers. C’était génial ! »

Et lorsqu’on demande une anecdote sur ces années passées à vivre ensemble, la réponse dans un grand rire veut tout dire : « Ce qui s’est passé à la coloc’ reste à la coloc’. On ne trahit pas, mais ça vivait quand même beaucoup rugby. »

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Et puis Yoram Moeafana est parti à Bordeaux-Bègles à l’été 2020 avant de connaître rapidement les joies du grand XV de France (14 sélections), sous le regard admiratif de son ami et ancien colocataire : « C’est super cool ce qui lui arrive ! »

De là à donner des idées Yann Peysson ? L’intéressé préfère franchir les étapes les unes après les autres, mais espère bien recroiser son pote : « Pour égaler Yoram, c’est peut être un peu trop tard, après on ne sait pas de quoi l’avenir est fait. Aller à l’étage au-dessus (en Top 14), pourquoi pas, pour jouer avec lui, ou contre lui, peut-être un jour.

Il vise le Top 14

Cela tombe bien. Yann Peysson est pressenti du côté de Castres la saison prochaine et pourrait donc affronter son acolyte des années centre de formation sur les pelouses du Top 14. Il retrouverait aussi au CO des amis de sa génération moins de 20 ans, comme Nathanaël Hulleu (qui a confirmé sa signature), Loris Zarantonello (transfuge d’Agen) ou encore Gauthier Maravat.

Mais s’il venait à partir, Yann Peysson aimerait rester sur une bonne note avec son club de toujours, Colomiers. Dans cette optique, les phases finales sont un objectif avoué : « Je n’ai pas eu la chance de les faire les années précédentes, donc j’aimerais vraiment les connaître avec Colomiers, et voir ensuite ce qui m’attend. »

Et dans la course à la qualification, Colomiers aura fort à faire. Le club à la colombe se rend, ce vendredi 3 mars (20h45), sur la pelouse du leader Oyonnax, pour ce qui s’annonce comme le choc de la 23e journée de Pro D2.

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