Mis à jour 17 janvier 2024 à 22h00
Le vrai visage de l’hiver, le voici. Prévision.
En bref :
Première portion de l’hiver marquée par la douceur ;
Un changement de paradigme est anticipé pour le reste de l’hiver au Québec ;
Le froid plus insistant devrait se manifester en février.
Deux hivers
De façon naturelle, la seconde portion de l’hiver est plus froide que la première. Cette année, les 45 premiers jours de la saison ont été particulièrement doux à Montréal. En effet, la métropole a enregistré une anomalie positive de 4 °C avec une moyenne de -1,9 °C. Selon les modèles, la deuxième moitié devrait présenter des températures près des normales. Dans l’ensemble, l’édition 2023-2024 de l’hiver serait douce, ce qui est en accord avec notre prévision saisonnière.
Vortex présent
Les météorologues estiment que le contexte serait généralement favorable aux descentes de froid sur le Québec. De fait, le vortex polaire devrait s’exprimer davantage. Les modèles indiquent qu’il serait présent de ce côté du globe, rendant ainsi possibles des incursions de froid sporadiques. Mentionnons toutefois que les températures ne seraient pas extrêmes même si le mercure plonge à l’occasion sous les normales saisonnières. Avec ces conditions nettement plus hivernales durant cette période, les amateurs d’activités extérieures pourront en profiter pleinement. Est-ce que le Québec est sur le point de perdre son hiver ? Il semble que non.
Poussées de froid
La seconde portion de l’hiver s’étend du 15 janvier au 29 février cette année. Il s’agit donc de la saison météorologique et non astronomique. Dès le 1er mars, le Québec entame le printemps. Sur l’entrefaite, la province pourrait connaître quelques épisodes de froid plus appuyés. Dans les faits, une poussée est définie par une séquence d’au moins trois jours avec des températures sous -20 °C pour le sud de la province et de -30 °C pour les secteurs au nord. En moyenne, l’on enregistre cinq de ces séquences durant les 45 derniers jours de la saison. Aucun minimum de -20 °C n’a été observé durant la première moitié de l’hiver dans le sud du Québec, ce qui survient rarement.
Avec la collaboration de André Monette, Bertin Ossonon et Réjean Ouimet, météorologues.
