Même après quatre décennies, le thrash est et reste indestructible. Praetor préfèrent se consacrer à l’ancienne école de Bay Area autour des Big Four, lorsque le genre était à travers le toit au milieu des années 80. Le quatuor est composé de musiciens luxembourgeois et français qui, en plus de leurs propres groupes, ont joué ensemble dans diverses formations hommage pendant des années et font des choses ensemble sous ce nom depuis 2019. Leur premier album s’appelle plaine et émouvant “Praetor”.
Les 36 minutes se déroulent sans fioritures et n’ont visiblement pas envie de faire de compromis. “No Return” ouvre le disque avec une énergie furieuse, avec un tempo élevé, avec des riffs puissants. La voix agressive et puissante d’Hugo Centeno dicte ce qui se passe, dans la seconde moitié, le quatuor se renverse presque. L’ouverture mélodique idiosyncrasique plus le solo de guitare dans le “Move On” suivant amène les choses à une conclusion complètement différente au début, ralentit un peu pour la partie principale et, surtout, s’efforce de faire preuve de méchanceté. Ici, la soupe Thrash primordiale se heurte à une tentative d’hymne NWOBHM, qui dégage une fascination curieuse et excitante.
En général, ce premier album a de nombreuses idées intéressantes dans ses bagages. Des thrashers relativement droits comme “Precious Time” rencontrent la complexité réduite de “United”, qui emballe les idées d’un hit de sept minutes en moins de la moitié du temps. D’une part, une approche plus épique aurait été intéressante, d’autre part, le sprint musclé peut divertir à travers plusieurs petites parties. “Mass Extinction” prend en fait son temps au début, juste pour devenir vraiment difficile. Surtout l’entrée furieuse de la contrebasse fait passer l’écoute et le regard, mais le dernier acte avec des approches mélodiques et un autre solo est également amusant.
Compact, intransigeant, impénétrable : Praetor respire profondément et ne pense qu’aux conséquences possibles après coup. Le quatuor franco-luxembourgeois a clairement ce qu’il faut pour faire des morceaux XXL sophistiqués, mais au contraire ils compriment. Cela étonne au début, mais vous met de plus en plus de bonne humeur, car la dynamique de ce premier album est divertissante. L’esprit pionnier des premiers gros thrashers résonne définitivement ici, juste joué encore plus fort et plus directement. En tant que début, “Praetor” est incroyablement amusant et donne le brise-lames brut. En même temps, nous pouvons déjà attendre avec impatience où le voyage nous mènera. Il y a beaucoup de potentiel qui sommeille sous la surface ici.
Note : 8/10
Disponible à partir du : 03/10/2023
Disponible via : Metal East Productions / Barhill Records (Cargo Records)
Facebook: www.facebook.com/praetorthrash
Mots clés: préteur, la revue, thrash metal
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