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President Macky Sall’s Decision Not to Seek Third Term Sparks Democracy Debate in Senegal and Beyond

President Macky Sall’s Decision Not to Seek Third Term Sparks Democracy Debate in Senegal and Beyond

Jusqu’à lundi soir, le président sénégalais Macky Sall bénéficiait d’un soutien à sa candidature au sein de son parti, l’Alliance pour la République (APR). Plus de 300 maires de communes avaient exprimé leur soutien. Cependant, la pression à l’intérieur du pays après la condamnation d’Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef, semble avoir influencé la décision de Macky Sall. Diallo Diop, vice-président du Pastef, estime que cette décision est excellente car elle était inacceptable tant dans le principe que dans les modalités.

Macky Sall a déclaré dans son discours de ce lundi qu’en 2019, il avait déjà annoncé qu’il n’avait jamais eu l’intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2024. Cependant, son silence sur cette échéance électorale a provoqué une hausse de tension au sein de l’opposition. Selon Ibrahima Kane, spécialiste en justice internationale, la décision du président n’est pas réellement démocratique. Il affirme que la pression de la rue aurait contraint Macky Sall à renoncer.

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Antoine Glaser, journaliste et spécialiste de l’Afrique, affirme que si les Sénégalais ont exercé une pression sur le président, la communauté internationale a également joué un rôle. Il précise que ses amis d’Africa Intelligent avaient rapporté que Barack Obama l’avait même appelé au nom de Joe Biden pour l’encourager à ne pas se présenter. La décision a été bien accueillie par la population sénégalaise, mais la tension persiste au sein de l’opposition, notamment en ce qui concerne le sort d’Ousmane Sonko.

La décision de Macky Sall de ne pas se présenter à un troisième mandat a été bien accueillie en Centrafrique. En effet, cette décision a été perçue comme une leçon de démocratie dans un contexte où le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, cherche à réformer la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat. Cette décision du président sénégalais est considérée comme sage et représente une leçon de démocratie en Afrique. La plateforme d’opposition G16 estime que le président Touadéra devrait lui aussi renoncer à son ambition de rester au pouvoir.

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Les défenseurs du troisième mandat en Centrafrique ne se sont pas prononcés sur la décision de Macky Sall. Certains affirment que ce n’est pas comparable car ils sont en train d’écrire une nouvelle Constitution. Pour Charles Armel Doubane, ancien ministre des Affaires étrangères, le président sénégalais montre le bon exemple en Afrique et sa décision permet à la démocratie de continuer à s’enraciner au Sénégal.

Selon l’enseignant chercheur Paul Crescent Beninga, la décision de Macky Sall est due à la pression du peuple sénégalais et de la classe politique. Cependant, cette pression n’a pas eu le même effet en Centrafrique, où l’opposition et la société civile n’ont pas réussi à exercer une pression sur le président Touadéra qui continue d’avancer vers un troisième mandat. Beninga affirme que c’est le peuple sénégalais qui a gagné, tandis que le peuple centrafricain a échoué.

Alors que Macky Sall semble avoir également suivi les conseils des confréries musulmanes, les Mourides, la situation en Centrafrique est encore différente. Alors que l’Église s’est opposée au projet de modification de la Constitution en Centrafrique, elle est maintenant la cible d’une campagne politique et de propos injurieux de la part des partisans du maintien de Touadéra au pouvoir.

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