Ce jeudi 29 septembre, près de 2 000 manifestants ont défilé dans les rues de Clermont-Ferrand, dans le cadre d’une journée d’action interprofessionnelle et intersyndicale. Ils étaient 1 800 selon la préfecture du Puy-de-Dôme. Les manifestants réclament des hausses de salaires et souhaitent donner un coup de semonce sur les retraites, au moment où l’exécutif précise sa méthode pour réformer.
Près de 2 000 manifestants se sont rassemblés ce jeudi 29 septembre matin à Clermont-Ferrand. Ils étaient 1 800 selon la préfecture du Puy-de-Dôme. Dans le cortège parti de la place des Carmes, on trouvait entre autres des jeunes, des retraités, des professeurs, des aides-soignants. Il s’agit d’une manifestation interprofessionnelle et intersyndicale. La CGT, Solidaires, la FSU et des organisations de jeunesse avaient appelé à une journée de grève et de mobilisation ce jeudi. Dans la capitale auvergnate, les manifestants se sont mobilisés pour une hausse de leurs salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail. Une manifestante explique : « Je suis prof en lycée professionnel. Le premier message est d’augmenter nos salaires. Cela fait des années qu’on nous a gelé notre point d’indice. On n’a pas d’augmentation de salaires. Par rapport à l’inflation, on est mal payés. On a un bac + 5. Moi, au bout de 12 ans de carrière, je suis à 2 000 euros. Je ne parle même pas des personnels qui sont de plus en plus précaires dans l’Education nationale ».
Les manifestants expriment un profond ras-le-bol pendant cette période de forte inflation. Ils espèrent être entendus par les pouvoirs publics. Au moins 200 lieux de rassemblement sont programmés en France pour cette première journée de mobilisation interprofessionnelle depuis la rentrée. Au mot d’ordre initial demandant une hausse des salaires, des pensions, des bourses et des minima sociaux, face à une inflation inédite qui s’élève à +5,9 % en août, est venu se greffer le dossier des retraites, que l’exécutif souhaite voir aboutir rapidement.
