Les contrôleurs aériens réunis autour du SNCTA (Syndicat majoritaire des contrôleurs aériens) comptent faire une nouvelle grève. Ils ont déposé un préavis de grève nationale couvrant l’ensemble des contrôleurs aériens et les agents de la vigie trafic le vendredi 15 septembre 2023 de la prise du service du matin à la fin du service de nuit. L’annonce a été faite par ledit syndicat qui dénonce le mutisme de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) face à la situation inflationniste malgré les multiples alertes du SNCTA. Ce dernier appelle à la mise en place de négociations annuelles “obligatoires”. Si la grève est confirmée, elle perturbera plusieurs vols en provenance et à destination de l’Hexagone, notamment ceux quittant ou se rendant au Maroc.
Le comité national rappelle que le contrôle aérien français, à l’instar de l’ensemble des prestataires de services européens, est régi par des plans de performance européens qui prévoient une compensation de l’inflation via un ajustement en conséquence du taux de redevance, donc des recettes. Il exige ainsi que ces mécanismes “soient enfin convenablement pris en compte et que cesse le dogmatisme injustifiable des Pouvoirs publics qui accentue le décrochage vis-à-vis des homologues européens et dévalue tant la performance que le pouvoir d’achat des contrôleurs aériens”.
Traduction en français :
Les contrôleurs aériens du SNCTA (Syndicat majoritaire des contrôleurs aériens) prévoient de faire une nouvelle grève. Ils ont déposé un préavis de grève nationale qui couvrira tous les contrôleurs aériens et les agents de la vigie trafic le vendredi 15 septembre 2023, du début du service du matin à la fin du service de nuit. Cette annonce a été faite par le syndicat lui-même, qui dénonce le silence de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) face à la situation inflationniste malgré les multiples alertes du SNCTA. Ce dernier demande la mise en place de négociations annuelles “obligatoires”. Si la grève est confirmée, elle perturbera de nombreux vols à destination et en provenance de la France, notamment ceux reliant le Maroc.
Le comité national rappelle que le contrôle aérien français, comme tous les fournisseurs de services européens, est régi par des plans de performance européens qui prévoient une compensation de l’inflation via un ajustement du taux de redevance et des recettes. Ils exigent donc que ces mécanismes “soient enfin correctement pris en compte et que cesse le dogmatisme injustifiable des Pouvoirs publics, qui creuse le fossé avec les homologues européens et dévalorise à la fois les performances et le pouvoir d’achat des contrôleurs aériens”.