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Le président russe Vladimir Poutine a averti les États-Unis de cesser de voler le pétrole syrien. Photo/Spoutnik/Grigory Sysoev
Les trois pays garants du “processus d’Astana” ont également convenu que les États-Unis devaient abandonner le trans-Euphrate et cesser d’exacerber la crise humanitaire en Syrie avec des sanctions unilatérales.
“Les troupes américaines doivent quitter la zone à l’est de l’Euphrate et cesser de voler le pays, le peuple, en exportant illégalement du pétrole syrien”, a déclaré Poutine aux journalistes mardi soir. La Russie d’aujourd’hui, Mercredi (20/7/2022).
Il a déclaré que toutes les demandes étaient la “position commune” de la Russie, de l’Iran et de la Turquie.
Plusieurs centaines de soldats américains sont illégalement présents en Syrie, contrôlant principalement des puits de pétrole et des champs de blé dans le nord-est du pays, contrôlés par la milice des Forces démocratiques syriennes (SDF) depuis la défaite du groupe terroriste État islamique.
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Le SDF, soutenu par les États-Unis, a refusé de réintégrer le gouvernement du président Bashar al-Assad à Damas, que Washington veut renverser.
Depuis 2019, les États-Unis tentent de punir quiconque essaie d’aider à la reconstruction de la Syrie déchirée par la guerre par le biais de sa « loi sur la protection civile de César en Syrie ».
Les États-Unis ont accusé le gouvernement du président Bashar al-Assad de crimes de guerre et ont bloqué toute aide à Damas.
Poutine a déclaré mardi que de telles sanctions avaient des résultats dévastateurs et que l’aide humanitaire à la Syrie ne devait pas être politisée.
Lors du sommet de mardi à Téhéran, Poutine a rencontré le président iranien Ebrahim Raisi et le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Dans une déclaration commune, les trois présidents ont réitéré leur conviction qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit syrien, seulement une solution politique sous la direction des Nations Unies.
Ils ont également condamné les sanctions unilatérales en violation du droit international, qui ont exacerbé la grave situation humanitaire en Syrie, exhortant les Nations Unies et les autres organisations internationales à accroître l’aide à tous les Syriens, sans discrimination, politisation et conditions préalables.
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