Djakarta –
Un certain nombre de pays du Moyen-Orient, comme l’Iran, l’Algérie et le Liban, ont demandé aux pays arabes producteurs de pétrole de mettre sous embargo ou de cesser d’envoyer du pétrole brut vers Israël. Cette demande a toutefois été rejetée par les pays arabes, dont l’Arabie saoudite.
Dans un article de The News Arab, jeudi (15/11/2023), le ministre saoudien des investissements, Khalid Al-Falih, a déclaré que son pays ne voulait pas utiliser ses ressources pétrolières comme un outil pour influencer le cours de la guerre à Gaza ou faire pression sur Israël et Cessez-le-feu du Hamas.
Il l’a fait savoir lors du nouveau forum économique Bloomberg à Singapour, jeudi 11 septembre, avant la réunion des pays islamiques membres de l’OCI. Selon Al-Falih, le meilleur moyen de réduire ce conflit passe par des discussions pacifiques, et non par des menaces, notamment un embargo pétrolier.
“Cela n’est pas discuté pour le moment. L’Arabie saoudite tente de trouver la paix par le biais de discussions pacifiques”, avait alors souligné al-Falih.
En fait, l’Arabie saoudite avait auparavant imposé un embargo pétrolier contre un certain nombre de pays en 1973. A cette époque, cet embargo avait été accordé à un certain nombre de pays pour leur soutien à Israël lors de la guerre contre l’Egypte et la Syrie, qui avait fait monter en flèche les prix du pétrole.
Cependant, al-Falih a déclaré que les discussions sur la normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël étaient toujours en cours de négociation. Bien entendu, il a admis que le conflit à Gaza avait cette fois affecté les négociations.
“Cela fait toujours l’objet de discussions et les revers évidents du mois dernier ont clairement montré pourquoi l’Arabie saoudite est si catégorique sur le fait que la résolution du conflit palestinien doit faire partie d’une normalisation plus large au Moyen-Orient”, a-t-il expliqué.
De plus, le gouvernement saoudien demande actuellement à Washington de fournir des garanties de sécurité et un accès à la technologie nucléaire civile et aux armes avancées en échange d’un accord avec Israël. Cette condition est une autre raison pour laquelle l’Arabie Saoudite a finalement rejeté la demande d’embargo pétrolier d’Israël.
Cependant, dans le même temps, les diplomates saoudiens ont également déclaré qu’Israël devait accepter la création d’un État palestinien, comme le prévoit l’Initiative de paix saoudienne de 2002.
Outre l’Arabie saoudite, selon un rapport de France24, il a également été indiqué que les Émirats arabes unis et Bahreïn, qui normalisent leurs relations avec Israël depuis 2020, ont également rejeté la proposition.
Cela signifie que de nombreux pays arabes producteurs de pétrole qui normalisent leurs relations avec Israël n’imposeront probablement pas d’embargo sur les sources d’énergie à ce pays, même si la guerre continue de faire rage dans la bande de Gaza.
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(fdl/fdl)
2023-11-15 13:27:19
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