Pour notre propre compte : pourquoi Axel Springer fait partie des créanciers de Signa

ZParmi les 273 créanciers de la société insolvable Signa Holding figure également une filiale d'Axel Springer SE, la maison d'édition à l'origine de WELT. Axel Springer Hy est tout aussi touché par les défauts de paiement que d'autres prestataires de services, comme Telekom Austria, une société d'hélicoptères, un célèbre avocat spécialisé dans les médias, un hôtel de luxe de Hambourg ou l'ancien chancelier autrichien Alfred Gusenbauer, qui travaille comme consultant.

Selon un porte-parole d'Axel Springer, il s'agit d'un montant à cinq chiffres qui est impayé chez Axel Springer Hy. C’est donc un montant gérable comparé aux milliards de dettes de Signa.

Axel Springer Hy est un cabinet de conseil dans lequel Axel Springer détient une participation de 55 pour cent. Selon l'entreprise, parmi les quelque 200 clients figurent des sociétés de Dax telles que Beiersdorf, Henkel et Daimler, ainsi que la filiale insolvable de commerce de sports Signa et l'un des plus grands investisseurs de Signa, la Fondation RAG basée à Essen.

Christoph Keese, co-PDG de Hy, qui a fait partie de l'équipe éditoriale de WELT de 2004 à 2008, est également membre du conseil de surveillance de la filiale de Signa, Galeria Karstadt Kaufhof, dans le cadre du mandat consultatif et dirige Signa Medien. Par l'intermédiaire de cette société, Signa détient des parts dans les journaux Funke « Krone » en Autriche et « Ostthüringer Zeitung » ainsi que dans un portail médiatique fondé par le groupe Handelsblatt.