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Pour la défense des véritables coopératives

Pour la défense des véritables coopératives

2024-05-22 06:30:00

Javier Nicolas Garbarini*


Suite aux nombreux reportages successifs des médias sur les irrégularités dans les coopératives, j’estime opportun d’exprimer mon opinion sur la question. Se taire, c’est être d’accord et même complice de prétendues manœuvres relevant du coopérativisme. Et cela semble être la voie qu’a adoptée le mouvement coopératif, puisqu’aucune communication ni document des entités les plus représentatives du secteur n’a émergé.

Il serait utile de préciser que, D’un point de vue conceptuel, les coopératives sont des organisations sociales, mais pas telles qu’elles sont actuellement connues publiquement, déformées et conduisant au discrédit. quelle partie de la société achète.

Il est nécessaire de réfuter certains écrits qui sont des opinions partielles, ils ne doivent pas être considérés comme des vérités concluantes.

Je suis loin de défendre les actions de ces coopératives liées à certains mouvements sociaux. Il appartiendra à la Justice de déterminer les irrégularités et le degré de responsabilité.

Il est indiqué que la survenance de prétendues manœuvres du régime coopératif estet c’est parce que ces ils sont de plus en plus hors du radar des contrôles lutte contre le blanchiment d’argent en relation avec les autres institutions du régime financier. Nous pensons que les revendications sont présentes. En observant simplement la réglementation UIF 99/2023, nous y parviendrons.

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Nous ne pouvons pas non plus être d’accord avec ce qu’a déclaré le Bureau du Procureur pour la criminalité économique et le blanchiment d’argent (PROCELAC), qui affirme que « les coopératives sont dans de nombreux cas un véhicule de détournement de fonds et d’opérations de blanchiment, car elles sont généralement dédiées à des activités financières ». importe. Beaucoup ne versent pas de bénéfices et ne sont pas étroitement contrôlées par l’AFIP. De plus, ils dépendent de l’INAES, où il n’y a pas assez de spécialistes pour détecter les manœuvres de blanchiment. Il nous semble que c’est l’inverse : l’UIF, l’INAES et l’AFIP exercent un contrôle sur les coopératives qui ne se reflète pas dans d’autres formes juridiques, qui observent souvent des pratiques déloyales. Nous défendons le véritable coopératisme et non l’immoralité. C’est pourquoi, dans ce sens, nous reconnaissons les coopératives de service public qui, sans elles, de nombreux habitants de notre pays auraient des besoins fondamentaux insatisfaits, tels que la téléphonie, l’électricité, l’eau potable, le gaz et une variété de services qui améliorent la qualité de vie des humains. êtres humains, car les grandes entreprises lucratives ne trouvent pas cela très rentable et oublient des secteurs de la patrie.

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Aux coopératives de travail autogérées qui contribuent à créer de l’emploiils collaborent à l’éradication du chômage ou, au moins, comme alternative minimale, ils contribuent à ne pas expulser davantage de travailleurs du marché.

Aux coopératives d’habitation pour le travail louable d’offrir à leurs membres la possibilité d’avoir un toit décent dans des conditions plus accessibles.

Aux coopératives agricoles pour avoir contribué à la croissance du pays, en veillant à ce que les producteurs se regroupent pour obtenir des intrants de manière plus économique et en facilitant le placement de leurs produits sur le marché national et mondial.

Aux coopératives scolaires pour le maintien en vigueur des principes et valeurs coopératives. former les nouvelles générations de futurs coopérateurs.

Et puisqu’ils nous mettent au centre de la scène, profitons-en pour pétitionner :

A nos dirigeants de soutenir ce mouvement de solidarité, éviter d’entraver les actions croissantes des coopératives, à travers la mise en œuvre ou le maintien d’une législation inappropriée.

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À notre société pour qu’elle prenne conscience des bénéfices du système coopératif, qu’elle connaisse l’origine nationale et authentique de son capital et que les surplus d’une bonne administration sachent qu’ils sont investis dans des services plus nombreux et meilleurs à la communauté.

Aux membres des coopératives eux-mêmes pour qu’ils profitent de l’opportunité d’être protagonistes, de démontrer et de diffuser les travaux qu’ils réalisent à travers les réseaux, de transcender nos propres frontières et surtout pour que dans nos liens coopératifs d’entreprises sociales sont plus forts que les liens de concurrence.

* Comptoir. Ancien professeur à la Faculté des Sciences Économiques (UBA). Directeur de la revue Lazos Coopératives.




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