L’autorité des monuments du conseil municipal de Rīga a reçu des propositions pour retirer les monuments d’Upīts, Keldišs, les écrivains Sudrabu Edžus et Anna Sakse, l’historien Jānis Zutis et d’autres de l’espace public, car ces personnes étaient des partisans de l’Union soviétique.
“Ce sont des gens qui n’étaient pas seulement des collaborateurs, ce sont des gens qui ont activement mis en œuvre l’occupation de la Lettonie”, a déclaré Didzis Šēnbergs, membre du conseil d’administration du Centre de mémoire publique.
Il y a eu beaucoup de débats pour savoir si c’était vraiment nécessaire.
“Aucun de ces monuments n’aurait été placé à Rīga si la Lettonie n’avait pas été occupée par l’Union soviétique”, a déclaré le député Māris Mičerevskis.
“Nous nettoyons notre maison, nous en faisons une que nous voulons voir à l’avenir”, a déclaré la députée Rita Eva Našeniece.
“Je ne vois pas de ménage ici. Notre histoire est comme un livre dont nous essayons d’arracher des pages. Un nouveau pouvoir viendra dans 100 ans et démolira la Bibliothèque nationale ou quelque chose comme ça”, a déclaré Miroslavs Mitrofanovs.
Le sculpteur Glebs Pantelejevs a déclaré : « La destruction de monuments est une chose amusante. [..] Plus on en retire, plus on en veut. Quelle est la prochaine ?”
La directrice du musée de l’occupation, Solvita Vība, a déclaré: “Je préférerais voir, sur le chemin de l’université, un monument à Jānis Endzelīns, pas Mstislavs Keldišs.”
Le conseil du monument a décidé de retirer Keldišs, Upīts et Pouchkine. La décision a un caractère de recommandation et le sort des monuments est entre les mains du conseil municipal.
Sélectionnez le texte et appuyez sur Ctrl+Entrée pour envoyer une suggestion de correction à l’éditeur
Sélectionnez le texte et appuyez sur Signaler une erreur pour envoyer une suggestion de correction à l’éditeur
