Pierre Richard reviendra sur sa longue et belle carrière dans le spectacle 90 minutes avec, dimanche 27 novembre, à 16 heures, centre Athanor de Montluçon (Allier). Dans une mise en scène conviviale, il répondra avec franchise et humour aux questions de David Becker, avec comme seul mot d’ordre, le plaisir.
Vous avez l’image de quelqu’un de pudique. Pourquoi avez-vous accepté de faire ce spectacle ?
Ce n’est pas une question de pudeur. Je ne suis pas obligé de raconter ma vie intime. J’ai fait plein de shows tout seul sur les comédiens avec lesquels j’ai pu jouer, le bonheur que j’ai eu d’être avec Blier, d’être avec Depardieu, d’être avec Jean Carmet. Je ne dévoile pas ma vie personnelle, ni ma vie intime. Il n’y a pas de pudeur là-dedans. Par contre, c’est vrai que j’ai eu tellement de chance de tourner avec des gens aussi prestigieux, drôles en plus, étranges, imprévisibles, ingérables, donc j’ai des souvenirs très, très drôles et ça m’amuse de les partager avec le public. Et d’ailleurs le public en est ravi.
Je l’ai fait une première fois, à Clermont-Ferrand avec David Becker. J’ai tellement pris de plaisir sur scène avec David à raconter tout ça aux gens et les gens avaient tellement de plaisir en retour que quand David Becker m’a dit « si tu veux, on en fait une autre », j’ai répondu « génial ! ».
En plus, il y a un orchestre. J’aime la musique. L’orchestre sur scène illustre ce que je raconte, les films que j’ai pu faire, en jouant les musiques de ces films.
Des anecdotes drôles ou émouvantes
C’est vous qui choisissez les musiques ?
Ce sont les musiciens. Ils le font très bien. C’est David Becker, le créateur de ça. Il est sur scène avec moi. Il me pose des questions. Il sait les questions qu’il va me poser, on en a parlé avant. Il veut que je lui parle de Carmet, que je lui parle de Depardieu, que je lui parle de Gérard Oury ou de tel ou tel autre acteur, de Mireille Darc…
J’ai plein d’anecdotes drôles ou émouvantes avec eux et puis de temps en temps, l’orchestre joue le thème du Grand blond, ou le thème de la Chèvre, … Cela forme tout un spectacle qu’apparemment les gens adorent et que moi, j’adore faire.
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Le déroulé du spectacle est chronologique ou thématique ?
Ce n’est pas du tout chronologique, ça part dans tous les sens. C’est sûr que ce ne sera jamais la même chose si j’en fais d’autres, selon mon humeur, selon l’humeur du public. C’est ça que j’aime bien, je n’ai pas du tout le tract du texte puisque j’improvise.
L’humour ne manque tout au long des 90 minutes d’entretien.
Pas de tract pour ce spectacle ni de nostalgie
Il n’y a pas trop d’appréhension à monter sur scène ?
Je n’en ai aucune, justement. Moi, j’ai de l’appréhension au théâtre, comme tous les acteurs. Mon tract, c’est surtout celui d’avoir un trou de mémoire au milieu d’une pièce. Il n’y a pas que moi. Comme disait Jouvet, un jour, à une actrice qui disait « je n’ai pas le trac », « ça vous viendra avec le talent » (rires). Pour peu que les gens m’accueillent aimablement, le peu de trac que j’ai s’envole.
Cela ne vous rend pas un peu nostalgique de raconter vos souvenirs ?
Non, cela ne rend pas nostalgique parce que je suis sur scène et que je le vis avec des gens en face de moi, qui s’amusent et tout.
Là où j’ai une nostalgie évidente, c’est quand je regarde un de ces films que j’ai fait avec des acteurs que j’ai aimés et qui ne sont plus là, j’ai un petit pincement à chaque fois. D’ailleurs, je le fais de façon rarissime.
En même temps, ça me fait sourire. Je me dis : « qu’est-ce qu’ils étaient bien ! ». Et puis, en même temps, j’ai à chaque fois un petit pincement au cœur quand je regarde un film avec Bernard Blier, que j’ai tellement aimé, ou Jean Carmet. Mais là non, ne reste que le plaisir parce que je parle d’eux et les gens rient de ce que je raconte.
90 minutes avec Pierre Richard aura lieu dimanche 27 novembre, à 16 heures, centre Athanor. Tarif unique : 42 euros. Renseignements et réservations à centreathanor.com ou au 04.70.08.14.40.
Florence Farina : entretien
Thierry Lindauer : photos