Pierre Karl Péladeau annonce des compressions supplémentaires à TVA et suggère que l’avenir de Québecor se situe principalement dans le secteur des télécommunications, en particulier avec l’acquisition récente de Freedom Mobile dans l’ouest du Canada. Bien que ne prévoyant pas de se débarrasser du Groupe TVA, Pierre Karl Péladeau insiste sur la difficulté du secteur des médias et la nécessité d’un changement de culture. Les chiffres publiés récemment montrent une augmentation des revenus du secteur des télécommunications de Québecor, mais une diminution des revenus du secteur des médias, dont TVA. Les nuages continuent de s’accumuler autour de l’avenir de TVA dans l’empire de Québecor.

Lors d’une interview jeudi soir sur Zone économie, l’homme d’affaires a donné l’impression que l’avenir de TVA au sein du groupe Québecor était en péril. Il a affirmé que la croissance de Québecor passerait essentiellement, voire totalement, par les services sans-fil et l’acquisition récente de Freedom Mobile dans l’Ouest du pays pour 2,85 milliards de dollars. Pierre Karl Péladeau a été clair quant aux compressions supplémentaires à venir à TVA, elles sont inévitables. Il est difficile pour les employés de ne pas être inquiets. Cependant, il est important de lire entre les lignes. La question est de savoir si Pierre Karl Péladeau envisage de se détourner du secteur des médias pour se concentrer sur les télécommunications. Il a expliqué que l’expansion de Québecor passait par l’investissement dans les télécommunications dans l’Ouest canadien au cours des sept prochaines années. Le PDG affirme cependant que le secteur des médias est difficile et qu’un changement de culture est nécessaire. Mais il n’envisage pas de se séparer du Groupe TVA, bien qu’un arbitrage souhaité par Québecor auprès du Conseil de la radiodiffusion et de la télécommunication canadienne (CRTC) pour des redevances que Bell devrait verser à Québecor pour l’utilisation du service, soit nécessaire pour l’avenir de TVA Sports. Les chiffres publiés par Québecor montrent une augmentation des revenus du secteur des télécommunications et une baisse des revenus du secteur des médias, incluant une perte nette de 23,5 millions de dollars pour le Groupe TVA. Les nuages sombres s’amoncellent pour TVA et Pierre Karl Péladeau semble de plus en plus se désintéresser de cette activité. La question est de savoir si l’action du Groupe TVA sera retirée de la cote bientôt et si l’entreprise sera à vendre.
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