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Pétrole, gaz et charbon: UBS réduit ses investissements – Actualité

Pétrole, gaz et charbon: UBS réduit ses investissements – Actualité

2024-05-14 06:52:15


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Le pétrole, le gaz et le charbon peuvent encore être financés, mais les banques coupent de plus en plus la masse monétaire. Surtout, UBS.

Les industries du charbon, du pétrole et du gaz, nuisibles au climat, ont reçu 7 000 milliards de dollars de financement de la part des plus grandes banques mondiales depuis l’Accord de Paris sur le climat de 2015. C’est ce que montre un nouveau rapport d’un réseau d’organisations non gouvernementales.

La grande banque suisse UBS fait également partie des financiers du changement climatique. Cependant, selon l’étude, de grands progrès ont été réalisés ces dernières années.

Moins d’un tiers du volume d’investissement en 2016

En décembre 2015, la communauté internationale a décidé à Paris de limiter le réchauffement climatique en dessous de deux degrés, si possible à 1,5 degré, et de rendre les flux financiers mondiaux respectueux du climat. Néanmoins, les grandes banques ont continué à investir des milliers de milliards de dollars dans le financement des mines de charbon, des plates-formes pétrolières et des centrales électriques au gaz.

L’année dernière, l’UBS a encore donné 8,8 milliards de dollars à l’industrie des combustibles fossiles. Mais en 2016, ils dépassaient les 36 milliards. La tendance négative est donc claire.

Les auteurs de la nouvelle étude ont totalisé les prêts et les transactions sur titres des plus grandes banques au cours des huit dernières années. Leur conclusion : la grande banque suisse UBS est, derrière la britannique Barclays, la banque en Europe qui a le plus investi dans les énergies fossiles. Avec un montant de 210 milliards de dollars, elle se classe au 10e rang mondial. Interrogée par Radio SRF, UBS écrit : « Notre objectif est d’être un leader mondial dans le domaine de la durabilité. Nous avons un plan clair qui a été soutenu par 93 pour cent de nos actionnaires lors de notre dernière assemblée générale.»

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Légende:

Dans l’étude, les prêts fossiles du Credit Suisse sont également attribués à l’UBS pour l’ensemble de la période. Ce n’est qu’ainsi que les valeurs pour 2023, après le rachat, pourront être correctement mises en perspective et que la tendance pourra être cartographiée de manière judicieuse, notent les auteurs de l’étude. (Image : Zurich, 04/06/22)

KEYSTONE/Michael Buholzer

L’étude montre également que l’UBS a considérablement réduit sa coopération avec les entreprises de combustibles fossiles ces dernières années. Le financement a diminué de 71 % depuis 2016, explique Katrin Ganswindt, responsable de la recherche financière à l’organisation non gouvernementale Urgewald et co-auteur de l’étude. « L’année dernière, l’UBS a encore donné 8,8 milliards de dollars à l’industrie des combustibles fossiles. Mais en 2016, ils dépassaient les 36 milliards. La tendance négative est donc claire.»

La protection du climat progresse (lentement).

Selon l’étude, le Credit Suisse a apporté une contribution positive à l’empreinte climatique de l’UBS. Sans le rachat de CS, le financement fossile aurait diminué de « seulement » 64 pour cent, et non des 71 pour cent mentionnés ci-dessus. UBS a notamment réduit le financement de nouveaux projets dans les secteurs du charbon, du pétrole et du gaz.

Les banques américaines, chinoises et japonaises jouent désormais un rôle bien plus important qu’UBS dans le financement d’activités nuisibles au climat. Mais la grande banque suisse n’est pas encore tirée d’affaire, estime Katrin Ganswindt d’Urgewald : « Ce serait bien si une date de fin claire pour les activités pétrolières, gazières et charbonnières était fixée. Pour que nous le sachions : le charbon doit cesser en Europe d’ici 2030 – et la production d’électricité au gaz d’ici 2035. »

UBS écrit : « Nous avons défini des objectifs ambitieux pour réduire nos émissions, notamment un objectif de réduction de 70 pour cent (d’ici 2030) pour les prêts au secteur des combustibles fossiles. »

Cela semble clair : le vent a tourné depuis 2015, mais trop lentement au regard des objectifs climatiques de Paris. Mais : Les banques et les organisations de protection du climat s’accordent sur le fait qu’il devient de plus en plus difficile et donc plus coûteux, notamment pour l’industrie charbonnière, de financer leurs activités.



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