Nouvelles Du Monde

Perspectives 2024 : Pétrole, blé et riz scrutés

Perspectives 2024 : Pétrole, blé et riz scrutés

Le pétrole, le blé et le riz: trois matières premières qui ont été particulièrement scrutées en 2023. Quelles sont les perspectives pour ces marchés en 2024 ?

L’une des matières premières les plus scrutées de 2023 fut sans doute le pétrole. La saga de l’or noir a bien occupé les négociants. Il faut dire que beaucoup prédisaient une envolée des cours, mais le baril de Brent est finalement resté sous la barre symbolique des 100 dollars le baril. Il finit même l’année moins cher qu’il ne l’a commencé, sous les 80 dollars.

Les pays de l’Opep+ ont pourtant tout tenté pour faire grimper les prix, avec notamment des coupes dans la production. Mais les effets n’ont été que temporaires, car la production américaine portée par les États-Unis, le Brésil et le Guyana a permis aux économies de se soustraire aux pays de l’Opep. L’Agence internationale de l’énergie prédit d’ailleurs que cette tendance devrait se poursuivre en 2024.

Lire aussi  Nouvelles règles pour le plafond énergétique : ne vous comptez pas riche

Tensions sur le blé en mer Noire
Autre matière première dont on a beaucoup parlé sur RFI en 2023 : le blé continuera d’agiter les traders. Les marchés sont restés suspendus aux accords sur la sortie des céréales ukrainiennes par la mer Noire. Il y a quelques jours, une frappe ukrainienne sur un navire russe a ravivé les craintes sur les risques liés au transport de céréales dans cette zone. D’autant que des inquiétudes pèsent déjà sur les récoltes en Europe de l’Ouest dans les prochains mois.

Les intempéries de l’automne ont réduit les surfaces cultivées en France, en Allemagne ou encore aux Pays-Bas… Alors que le bassin de la mer Noire, lui, a connu des conditions favorables aux cultures.

Troisième matière première à suivre : le riz, dont les cours se sont littéralement envolés en 2023. Jamais ils n’avaient été aussi haut depuis 15 ans. En cause : des restrictions d’exportation en Inde, premier exportateur mondial, avec pour objectif de limiter l’inflation sur le marché intérieur. Des restrictions qui risquent de perdurer, selon le président de l’Association des exportateurs de riz du pays, au moins jusqu’aux élections législatives indiennes en mai prochain.
#Les #matières #premières #suivre
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT