Du côté du secteur bancaire également, cette pénurie persistante est confirmée. Selon Febelfin, la Fédération belge du secteur financier, elle est toujours due à deux facteurs : le manque de circulation des pièces détenues par des particuliers et la guerre en Ukraine qui entraîne une pénurie de matières premières pour fabriquer les pièces.
Cependant, le secteur bancaire ne joue qu’un “rôle de distribution” de la monnaie et n’a aucune influence sur sa production, rappelle Febelfin. Cette responsabilité relève du Trésor public au sein du SPF Finances. Alors pourquoi ne pas produire davantage ?
Si l’administration fédérale est bien consciente de la pénurie, elle estime que le problème est plus lié à la circulation que à la production de la monnaie.
“Jamais autant de pièces n’ont été en circulation que maintenant, à l’exception des pièces de 1 et 2 centimes, soit un total de 4 239 851 549 pièces. Il n’y a donc pas de rareté dans notre pays”, explique Florence Angelici, porte-parole du SPF Finances. “Cependant, cette grande quantité de pièces ne circule pas de manière adéquate et reste en grande partie thésaurisée chez les particuliers, dans leur tirelire”.
Ce manque de circulation anormale entraîne une demande anormale de pièces, ce qui signifie que cette demande du marché ne correspond pas à l’utilisation générale de l’argent liquide dans notre pays, analyse le SPF. “L’idée n’est pas non plus de produire des pièces qui ne circuleront pas, car la production a aussi un coût”, ajoute la porte-parole.
#Les #commerçants #face #une #pénurie #nationale #pièces #centimes #pourquoi #nen #produiton #pas
publish_date]