Patrice Talon a récemment réaffirmé son refus d’intervenir en faveur des exilés et des prisonniers politiques. L’opposition, en particulier le parti “Les Démocrates”, qui a fait de cette question l’un de ses principaux combats, devra désormais se tourner vers les élections de 2026 comme une solution incontournable pour résoudre ce problème.
Certains sont en exil, d’autres sont en prison ! Plusieurs opposants politiques sont en conflit avec la justice béninoise sous le régime de Patrice Talon. Face à cette situation préoccupante, diverses initiatives sont prises pour ramener les exilés et faire libérer les prisonniers. Le parti “Les Démocrates” est en première ligne, devenant ainsi la principale force politique de l’opposition avec 28 députés sur les 109 que compte le parlement.
Le Président de la République semble ne pas vouloir aider cette opposition, ni répondre aux demandes des figures et organisations internationales. À chaque prise de parole sur le sujet, Patrice Talon fait preuve d’une fermeté déconcertante. Il refuse de s’impliquer, arguant que la justice reproche des faits graves aux concernés. Il se lave ainsi les mains, laissant l’opposition chercher des solutions ailleurs. La perspective d’une alternance en 2026 est évoquée comme une alternative pour répondre à cette situation.
Patrice Talon a même affirmé que la loi d’amnistie proposée par l’opposition en faveur des détenus et exilés ne réussira pas à cause des graves accusations portées contre certains, notamment Reckya Madougou. Face à cette opposition claire, l’opposition devra trouver d’autres voies pour résoudre cette question. Elle devra peut-être chercher à obtenir le pouvoir lors de l’élection présidentielle de 2026, si le sort des détenus et exilés ne change pas.
Si l’alternance a toujours été une pratique observée depuis le renouveau démocratique au Bénin, maintenir cette direction lors de la prochaine élection présidentielle apparaît comme la solution à tous les problèmes soulevés par l’opposition. Cependant, il reste à voir si elle sera capable de relever ce défi. 2026 ne semble ni trop lointain, ni trop proche, face aux enjeux colossaux pour les partisans de Reckya Madougou, Joël Aïvo, Sébastien Ajavon et les autres opposants.
JG