Pas moins de 814 486 euros pour la recherche sur les causes de la SEP

Le National MS Fund et la MS Research Foundation unissent leurs forces pour cette occasion spéciale et rendent conjointement possible trois projets de recherche supplémentaires. Cette recherche contribue à mieux connaître le processus pathologique de la SEP. Les connaissances sont nécessaires pour trouver la solution à la sclérose en plaques, une maladie angoissante. MoveS, le National MS Fund et la MS Research Foundation ont déjà uni leurs forces en finançant conjointement des projets de recherche. Les trois partis souhaitent continuer à suivre et approfondir cette voie à l’avenir.

Cette belle somme a été récoltée par les participants à l’événement sportif Escalade contre la SEP. Cet événement, initié par MoveS, est l’un des plus grands événements de cyclisme et de course à pied aux Pays-Bas sur les flancs du légendaire Mont Chauve, le Mont Ventoux.

Vous trouverez ci-dessous une représentation des trois projets de recherche récompensés :

Comprendre le processus pathologique dans la matière blanche et grise

La SEP provoque des dommages au cerveau et à la moelle épinière. Il existe une grande différence entre les deux types de tissus cérébraux : la matière grise et la substance blanche. Les dommages à la substance blanche s’accompagnent de nombreuses inflammations. Ce n’est souvent pas le cas dans la matière grise. On sait que les médicaments existants contre la SEP peuvent prévenir les dommages au niveau de la substance blanche. On ignore encore quel effet le traitement a sur les dommages causés à la matière grise. Le neuroscientifique Dr van Dam (MS Center Amsterdam) souhaite comprendre le processus pathologique dans la matière grise. Connaissances nécessaires pour développer un traitement qui inhibe la SEP dans la matière grise et blanche. La subvention de 384 486 € rend cette recherche possible. Dr. Van Dam travaille en étroite collaboration dans le projet avec le Dr Vivi Heine (UMC d’Amsterdam) et le professeur Bart Eggen (MS Center Northern Holland), ensemble, ils développent un modèle pour « la matière grise et blanche dans une boîte de culture ».

Les substances inflammatoires du liquide céphalo-rachidien jouent-elles un rôle pathogène ?

Presque toutes les personnes atteintes de SEP présentent des substances inflammatoires spécifiques dans le liquide céphalo-rachidien (appelées bandes oligoclonales). Bien que l’existence de ces substances soit connue depuis des années, on sait encore très peu de choses sur ces substances inflammatoires. Ils sont connus pour cibler de nombreux types de protéines différents. Mais nous ne savons pas encore si ces substances jouent réellement un rôle pathogène dans la SEP ni quel est leur lien avec l’évolution de la maladie. Dr. Joost Smolders, neurologue et immunologiste affilié au centre MS ErasMS, recevra une subvention de 350 000 € pour étudier les substances inflammatoires présentes dans le liquide céphalo-rachidien afin de mieux comprendre la grande diversité de progression de la maladie. Comme on ne sait pas exactement comment la maladie évolue au moment du diagnostic de SEP, il faut beaucoup de temps pour trouver un traitement approprié. L’objectif du Dr Smolders et de son équipe est d’offrir aux personnes atteintes de SEP plus de certitude quant à l’évolution de leur maladie et de les aider à faire des choix plus ciblés pour le traitement approprié, en collaboration avec leur praticien.

Carte de la SEP progressive

Trouver un médicament contre la détérioration graduelle, la progression, de la SEP est l’un des défis les plus importants de la recherche sur la SEP. La SEP progressive est causée par la perte des nerfs. Les cellules immunitaires sont considérées comme la principale cause de la perte de tissu cérébral. Raison pour laquelle le Dr Maarten Witte (MS Center Amsterdam) et le Dr Marvin van Luijn (MS Center ErasMS) unissent leurs forces dans un projet pilote unique. Dr. Maarten Witte – qui sait tout sur les lésions nerveuses liées à la SEP – et le Dr van Luijn – expert dans le domaine des cellules immunitaires nocives dans la SEP – recevront à cet effet une subvention de 80 000 €. À l’aide d’une technique très puissante, ils cartographieront l’identité exacte, l’emplacement et l’interaction des cellules immunitaires individuelles et des lésions nerveuses. Ils utilisent des tissus cérébraux de la Dutch Brain Bank pour la SEP. La recherche fournit une « carte » des cellules et des structures et donc du processus pathologique de la SEP progressive.