Par E.B.
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Mis à jour il y a 1 minute
Entre opérations escargot, rassemblements et éventuels barrages, la circulation risque d’être difficile sur les autoroutes franciliennes et sur le périphérique parisien.
THOMAS SAMSON / AFP
Les chauffeurs se rassemblent une nouvelle fois pour demander le retrait d’une convention établie entre leur secteur et la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) concernant le transport médical.
Vers une journée noire ? Les chauffeurs de taxi ont appelé à une nouvelle mobilisation ce lundi 4 mars pour protester, entre autres, contre la réforme du remboursement des «transports sanitaires» par l’Assurance maladie. Entre opérations escargot, rassemblements et éventuels barrages, la circulation risque d’être difficile sur les autoroutes franciliennes et sur le périphérique parisien.
La présidente de la Fédération nationale des taxis évoque pas moins de «2000 taxis», dans Le Parisien . Ces derniers sont invités à se réunir très tôt, le lundi matin, dans des points de rassemblement situés dans les départements qui jouxtent la capitale. L’objectif affiché par les deux grands syndicats de taxis la FNAT et la FNDT, est ensuite «de converger vers Paris», peut-on lire dans un communiqué.
Le mouvement sera également suivi en province. À Nîmes, des barrages filtrants et des opérations escargot sont prévus tôt dans la matinée, avec comme point de chute la CPAM du Gard, d’après le journal local Midi libre . À Toulouse, les taxis ont prévu de se retrouver autour du Capitole à l’aube avant d’aller bloquer en début d’après-midi les principaux péages de la ville, rapportent cette fois nos confrères de France Bleu . La presse locale relève également des rassemblements dans le Finistère ou en Gironde.
Une tarification «insoutenable»
Ce n’est pas la première fois que les syndicats, qui ne décolèrent pas, appellent à la mobilisation depuis quelques mois. Dans leur ligne de mire, la «convention CNAM» et plus particulièrement la «décision unilatérale de la caisse pour 2024». Les chauffeurs estiment en effet que la «nouvelle tarification», «publiée unilatéralement» par l’Union nationale des caisses d’Assurance maladie, est «insoutenable». Ils craignent également pour l’avenir, en insistant sur les enjeux des négociations de la « congrès 2025-2029 ».
«La souffrance des taxis n’est pas sans rappeler le désespoir d’une autre profession, celle des agriculteurs»ont ainsi affirmé les syndicats dans leur communiqué, en dénonçant des «exigences hors-sol». «Les faillites se succèdent et les collègues déplorent même des suicides»ont-ils ajouté.
2024-03-03 20:53:40
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