La présidence tchèque de l’Union européenne a appelé à une réunion d’urgence des ministres de l’énergie du bloc pour envisager des mesures de gestion de la crise énergétique, notamment l’imposition d’un plafond sur le prix de l’électricité.
Le fait qu’une telle décision soit envisagée est révélateur de la gravité de la situation, qui menace l’UE de récession – en fait, certains analystes pensent qu’elle en est déjà une – et de troubles sociaux. Les gouvernements ont révisé leurs budgets dans une quête apparemment vaine d’une stratégie efficace de gestion de crise.
Un nombre croissant de dirigeants européens se rendent compte que les subventions et les programmes d’économie d’électricité ne suffisent pas à éteindre le feu des prix galopants. Et les pays du sud de l’Europe espèrent davantage que, une fois que les pays du nord auront commencé à ressentir sérieusement la pression, ils seraient disposés à une solution à l’échelle de l’UE.
