Il ne peut y avoir de paix que si l’Amérique et la Russie parviennent à un accord. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orbán pour le magazine allemand “Cicero”. Cependant, il ne place aucun espoir à cet égard sur l’actuel président américain Joe Biden, écrit News BG.
Orban a appelé à des pourparlers entre les États-Unis et la Russie sur un cessez-le-feu en Ukraine, s’appuyant sur l’ancien président américain Donald Trump, qui a quitté le poste il y a deux ans, pour le faire.
“Le cessez-le-feu ne doit pas être conclu entre la Russie et l’Ukraine, mais entre l’Amérique et la Russie”, a souligné le Premier ministre hongrois. “Quiconque pense que cette guerre se terminera par des négociations russo-ukrainiennes ne vit pas dans ce monde. La réalité du pouvoir est différente”, a-t-il déclaré catégoriquement.
Selon Orban, l’Ukraine ne peut se défendre contre les envahisseurs russes que parce qu’elle reçoit le soutien militaire des États-Unis. La guerre, dit-il, a été ouverte aujourd’hui parce que les Américains l’ont demandé. “C’est pourquoi les Américains doivent s’entendre avec les Russes. Et puis la guerre prendra fin”, a-t-il résumé.
Cependant, Orbán ne pense pas que le président américain Joe Biden soit le bon négociateur du côté américain. Selon ses propres termes, le président américain est allé trop loin. Biden a dit de telles choses sur le président russe Vladimir Poutine que les deux peuvent difficilement négocier la paix, il en est convaincu.
Ce que je vais dire va sembler brutal, mais l’espoir de paix s’appelle Donald Trump, a déclaré Orbán.
On se souvient qu’après le début de la guerre, Biden a qualifié Poutine de « boucher », de « criminel de guerre » et de « dictateur meurtrier ».
Dans une interview au Berliner Zeitung, Orbán a déclaré que lorsque la guerre elle-même a commencé, il ne pensait qu’aux Hongrois, y compris ceux d’Ukraine. Il se souvient que le 5 février, il était à Moscou et s’est entretenu avec Poutine, et le président russe a donné une très bonne évaluation de l’armée ukrainienne.
Selon Orbán, dès 2014, il y avait un danger de guerre à grande échelle, mais cela a été empêché par Angela Merkel et grâce à ses talents de négociatrice. Pour le moment, Merkel est partie et c’est pourquoi on en est arrivé là, a souligné le dirigeant du Fidesz.
