Elle partira en Côte d’Ivoire avec nos espoirs et la faveur des pronostics. Lorsque l’entraîneur des Lions de l’Atlas a annoncé ses favoris pour la prochaine CAN sans mentionner le Maroc, les observateurs sportifs marocains ont compris que c’était de l’intox.
C’est sa façon à lui d’exprimer son mécontentement envers ses joueurs. Lorsqu’il était l’entraîneur du FUS et du Wydad, il dirigeait ces deux grands clubs en critiquant ses joueurs avec des paroles qui ôtaient leur statut de favoris qu’ils pensaient avoir. Il a toujours mis en avant ses adversaires au détriment de ses joueurs. Une manière de polir l’ego de ses protégés et de gratter leur amour-propre.
Contre l’Afrique du Sud, en match officiel, et la Côte d’Ivoire, en match amical, il n’a pas hésité à déclarer de manière cynique que l’équipe nationale méritait de perdre.
Lorsqu’il a prédit la Côte d’Ivoire, l’Égypte ou encore l’Algérie, il était sûr que ses paroles n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd et que ses joueurs réagiraient en conséquence.
Contre le Liberia, les “coups de fouet” qu’ils ont reçus ont fonctionné même au-delà du temps réglementaire. Amine Adli et ses coéquipiers ont couru comme des fous ; d’ailleurs, même à la fin du temps réglementaire, les Lions de l’Atlas auraient pu marquer s’ils s’étaient bien concentrés.
Croyez-nous, les coups de gueule de Walid Regragui continueront de produire leur effet et galvaniseront le groupe lorsque celui-ci aura besoin d’être motivé.
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