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Conflit Israël-HamasL’ONU a de «bonnes raisons de croire» à des viols à Gaza
Selon un rapport publié lundi, des violences sexuelles auraient visé les victimes de l’attaque du Hamas, ainsi que les otages retenus à Gaza.
«Le viol n’est pas un acte de résistance», dit une pancarte portée par une manifestante, début février à Londres, en soutien aux victimes des attaques du Hamas et aux otages encore retenus à Gaza.
AFP
Il y a de «bonnes raisons de croire» que des victimes de l’attaque du Hamas du 7 octobre ont été violées, tout comme certains otages détenus à Gaza, selon un rapport de l’ONU publié lundi. Le rapport ne peut cependant pas préciser le nombre de ces violences sexuelles.
La représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles lors des conflits, Pramila Patten, accompagnée par des experts, s’est rendue début février pendant deux semaines et demie en Israël et en Cisjordanie pour enquêter sur ces allégations.
Mutisme des victimes
Le rapport indique que des viols et des violences sexuelles ont eu lieu lors de l’attaque du 7 octobre à Gaza, avec notamment des viols en réunion. Malgré les appels à témoigner, aucune victime de violences sexuelles ne s’est manifestée. Les membres de la mission ont pu recueillir des témoignages et des preuves visuelles pour étayer leurs conclusions.
«Torture sexualisée»
Des otages libérés ont confirmé avoir subi des violences sexuelles et des traitements inhumains pendant leur captivité. La situation semble perdurer, selon les informations recueillies par la mission.
Environ 250 personnes ont été enlevées à Gaza lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre, qui a également causé la mort de 1160 personnes à majorité civile. Parmi les otages encore retenus, certains auraient trouvé la mort.
Encore 130 otages retenus
Les autorités israéliennes rapportent que 130 otages sont toujours détenus à Gaza, malgré la libération de certains d’entre eux. Il est prévu que les enquêtes se poursuivent pour faire toute la lumière sur ces actes de violence.
Le ministre israélien des Affaires étrangères a exprimé son mécontentement quant à la réaction de l’ONU face à ces allégations. Il a rappelé l’ambassadeur d’Israël aux Nations unies pour consultations.
Le rapport souligne la nécessité pour les autorités israéliennes de coopérer pleinement avec les enquêtes internationales pour faire toute la lumière sur ces crimes odieux.
(AFP)
