Les Ouïghours et les autres communautés islamiques du Xinjiang en sont particulièrement victimes.
Contrôle des naissances
Les agences d’enquête disposent de pouvoirs étendus et largement incontrôlés pour détenir et interroger des personnes. Cela a conduit à la détention arbitraire et à grande échelle de musulmans, note l’ONU.
L’organisation estime que les informations faisant état de tortures et de mauvais traitements systématiques, de traitements médicaux forcés et de violences sexuelles dans les soi-disant camps de rééducation du Xinjiang sont crédibles. L’ONU dénonce également la pratique du contrôle des naissances forcées chez les Ouïghours.
En mai dernier, un fichier de la police chinoise a été piraté, donnant les images choquantes suivantes :
L’oppression des minorités musulmanes ne se limite pas au Xinjiang ou même à la Chine. Les autorités chinoises font régulièrement pression sur les membres de la diaspora ouïghoure qui critiquent la Chine ou racontent ce qui se passe au Xinjiang en intimidant des proches restés au pays.
La Chine a exercé des pressions
Le rapport est en préparation depuis trois ans. La publication a été retardée à plusieurs reprises, en partie parce que la chef des droits de l’homme Bachelet voulait incorporer ses conclusions d’un voyage de six jours à travers le Xinjiang et d’autres parties de la Chine plus tôt cette année. Les informations fournies par la Chine devaient également être évaluées. Le pays a mis beaucoup de pression sur Bachelet pour qu’elle ne publie pas ses conclusions.
“Rechercher le dialogue et approfondir ma compréhension est différent de tolérer, d’ignorer ou de fermer les yeux”, a déclaré Bachelet lors de la présentation du rapport. “Cela n’exclut pas non plus d’avoir à s’exprimer.”
