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OCDE à la Fed et à la BCE : continuer à augmenter les taux

OCDE à la Fed et à la BCE : continuer à augmenter les taux

Beaucoup de controverse sur les tarifs, mais selon l’OCDE Fed de Jerome Powell et BCE de Christine Lagardeainsi que les banques centrales en général aux prises avec le fléau de l’inflation, doivent poursuivre leur resserrement monétaire.

Dans sa dernière perspective consacrée à l’économie mondiale, l’organisme parisien a revu à la hausse ses perspectives de croissance du PIB mondial de +2,2% attendu en novembre à +2,6%.

L’OCDE a averti que le rythme de croissance de l’économie mondiale restera inférieur aux tendances des années précédentes tant en 2023 qu’en 2024, avec risques baissiers.

Toutefois, pressions sur les prix, ergo inflation, continuera d’être plus intense que prévu, en raison de l’augmentation des coûts qui a frappé le secteur des services, ainsi que des bénéfices élevés perceptibles dans certains secteurs et de la difficulté des entreprises à trouver la main-d’œuvre nécessaire.

En conséquence, l’OCDE a averti, “la politique monétaire doit rester stricte, jusqu’à ce qu’il y ait des signes que les pressions inflationnistes s’atténuent durablement ».

Et encore, dans un message qui sent la douche froide pour l’Italie et pour la zone euro, juste après la énième hausse de 50 points de base arrivés de la BCE de Christine Lagardemalgré les craintes qui continuent de hanter le monde quant à l’avènement d’une crise bancaire, l’OCDE s’est exprimée ainsi :

“De nouvelles hausses de taux d’intérêt sont encore nécessaires dans de nombreuses économies, y compris celles des États-Unis et de la zone euro.”

Donc, un message clair à la BCE et à la Fed.

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OCDE : les nouvelles estimations sur le PIB et l’inflation

L’OCDE a annoncé aujourd’hui de nouvelles estimations de la croissance mondiale et de l’inflation.

PIB mondial il a été révisé à la hausse de 2,2 % à 2,6 % pour 2023.

Révisé à la baisse les perspectives du PIB pour 2024, de la croissance précédemment prévue de 2,9 % à 2,7 %.

Pour les pays du G20, les projections d’inflation globale étaient légèrement réduit de 6% à 5,9%tandis que les estimations de l’inflation sous-jacente des économies avancées du G-20 ils sont passés de +3,8% à +4%.

Maxi mise à jour des perspectives du PIB américainrévisé en hausse de +0,5% attendu en novembre dernier à +1,5%.

Dans le cas particulier des États-Unis, l’OCDE a annoncé qu’elle fournirait également une hausse plus forte de l’inflation sous-jacente, égal à +3,9%, par rapport à la précédente prévision d’une hausse de 3,6%.

Également amélioré les perspectives du PIB de la zone euroqui devrait maintenant s’étendre, cette année, au taux de 0,8%contre +0,5% attendu en novembre.

Magazines ascendants aussi estimations de l’inflation sous-jacente pour la zone euro, de +4,7% à +5,2%.

Tout en soutenant la nécessité pour la BCE et la Fed de procéder à de nouvelles hausses de taux, l’OCDE a appelé les banques centrales à surveiller les conséquences de leurs compressions et donc de faire preuve de prudenceen raison du risque que les dommages causés aux économies respectives se révèlent plus importants que prévu, soulignant également la vulnérabilité de certaines institutions financières.

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Selon l’organisme parisien, les gouvernements doivent aussi contribuer à la lutte des banques centrales contre l’inflation, en veillant à ce que la relance budgétaire activée contre la crise énergétique se concentre uniquement sur ceux qui en ont vraiment besoin.

Une aide plus ciblée et une réduction rapide de l’aide globale ils contribueraient à assurer la viabilité budgétaire, à préserver les incitations à consommer moins d’énergie et à limiter les stimuli supplémentaires de la demande en période de forte inflation ».

Les diverses attentions de l’OCDE et les conseils chaleureux aux banques centrales pour les convaincre de garder le cap sur les tarifs elles interviennent au moment où les marchés lancent également leurs avertissements sur le risque de récurrence d’un événement Lehman Brothers.

Crise bancaire, monde en alerte avec les affaires First Republic et Credit Suisse

On peut dire que le monde a changé en seulement une semaine.

Aux Etats-Unis Silicon Valley Bank a fait faillite, la deuxième plus grande banque américaine à s’effondrer depuis Washington Mutual. Et, bien que plusieurs économistes aient expliqué le caractère exceptionnel de l’affaire Svb, pendant ces heures, nous continuons à regarder le banques régionales américaines, en particulier, à tel point que la question que se posent les commerçants et les investisseurs est la suivante : La BCE entre inflation et crise bancaire. Des hausses de taux au bout du compte ?

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A Wall Street, l’alarme s’est de nouveau déclenchée sur la banque régionale First Republic, qui a également annoncé dimanche dernier avoir sécurisé des liquidités de plus de 70 milliards de dollars auprès de Réserve fédérale et JP Morgan.

Et qui vient maintenant d’être secourue par les onze plus grandes banques américaines, parmi lesquelles les noms de Goldman Sachs, Citigroup et JP Morgan.

En Europe, on s’inquiète toujours du sort des Credit Suissela banque systémique suisse qui a plongé les Bourses juste avant-hier, avant d’accueillir la bouée de sauvetage lancée par Banque nationale suisse (BNS), d’une valeur de 50 milliards de francs suisses.

Le titre perd encore du terrain aujourd’hui, alors que il y a des rumeurs sur l’option d’une combinaison avec UBS.

Les problèmes de Banques américaines et européennes et surtout le risque d’une contagion qui réplique le drame de Lehman Brothers continue de déprimer les bourses.

Maman la BCE et la Fed ont aussi le problème de l’inflationet qui, comme l’a souligné l’OCDE, n’a pas encore été résolu.

Et ainsi, le conseil vient de Paris : procéder à la hausse des taux d’intérêt.

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