Nouvelles voitures électriques sur le marché allemand : un aperçu

VSi l’on regarde les reportages sur l’électromobilité en Allemagne, on a souvent l’impression que nous serons bientôt inondés de voitures chinoises bon marché. C’est loin d’être le cas. L’IAA de Munich en septembre n’a pas non plus été dominée par les voitures chinoises, du moins pas dans l’espace ouvert du centre-ville de Munich, accessible à tous. Pourtant, de nombreuses marques de l’Empire du Milieu viennent chez nous ou y sont déjà. Il existe également des fournisseurs tels que Vinfast du Vietnam ou Fisker d’Amérique. Il y aura bientôt plus d’une douzaine de nouveaux concurrents qui tenteront leur chance avec les voitures électriques.

Ils sont d’abord confrontés à la tâche de créer une organisation commerciale à l’échelle nationale, ce qui n’est pas une tâche facile. Les vendeurs expérimentés et connaisseurs vivent des moments dorés et peuvent choisir les offres d’emploi. Certaines marques tentent leur chance dans la vente directe, d’autres souhaitent ou se sont associées à des chaînes d’ateliers comme Pit-Stop ou la chaîne d’électronique Euronics. Beaucoup ont également des magasins bien situés dans les grandes villes allemandes. Mais il s’avère que le marché des voitures neuves ne fonctionne pas de la même manière que celui des smartphones. Se pose également la question de savoir si les voitures chinoises sont acceptées par les clients. Selon une récente enquête de la plateforme Internet « Autoscout24 », 40 pour cent des clients n’ont aucun problème à acheter une voiture chinoise. Mais 38 pour cent le rejettent, le reste est indécis.