La Corée du Nord a lancé ce qu’elle prétend être un satellite militaire espion en direction du Sud, a affirmé mardi l’armée sud-coréenne, malgré les avertissements de Séoul et les résolutions de l’ONU interdisant l’utilisation de technologies de missiles balistiques.
Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a condamné le lancement avec la plus grande fermeté, déclarant que c’était clairement une violation des résolutions des Nations Unies.
Le gouvernement japonais a brièvement ordonné aux habitants de la région d’Okinawa de se mettre à l’abri à l’annonce du lancement.
La Corée du Nord avait informé le Japon de son intention de lancer un satellite dès mercredi, dans une troisième tentative après deux échecs en mai et en août derniers.
Cette situation a conduit Séoul à avertir qu’elle prendrait les mesures nécessaires, y compris éventuellement des essais de missiles balistiques à combustible solide. En outre, l’arrivée d’un porte-avions américain à la base navale de Busan en Corée du Sud vise à renforcer la position des alliés face aux menaces nucléaires et de missiles de la Corée du Nord.
