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Non à la violence scolaire : Préserver la santé mentale et promouvoir l’apprentissage en mettant fin au harcèlement

Non à la violence scolaire : Préserver la santé mentale et promouvoir l’apprentissage en mettant fin au harcèlement

“Non à la peur” : l’UNESCO a fait un appel pour mettre fin à la violence scolaire afin de préserver la santé mentale et favoriser un meilleur apprentissage, à l’occasion de la Journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyber-harcèlement.

A travers cet événement, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a appelé toutes les personnes concernées à promouvoir des environnements d’apprentissage plus sécurisés dans le monde entier. “En cette Journée internationale, comme chaque jour de l’année, nous devons renforcer notre engagement collectif pour mettre fin au harcèlement et au cyber-harcèlement pour faire des écoles des lieux d’épanouissement des connaissances, de l’imagination et des rencontres”, a déclaré Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, dans un message adressé pour cette journée célébrée chaque premier jeudi de novembre.

Dans 144 pays, près d’un élève sur trois déclare avoir été agressé physiquement au moins une fois au cours de l’année, selon les chiffres de l’UNESCO. “Cette violence, ce harcèlement, ont de graves conséquences non seulement sur les apprentissages, mais aussi sur la santé mentale des élèves”, a estimé Mme Azoulay.

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Le rapport de l’UNESCO “Au-delà des chiffres : en finir avec la violence et le harcèlement à l’école”, publié en 2019, fournit un aperçu des données les plus récentes. Il montre que les élèves harcelés sont deux fois plus exposés aux insomnies, au sentiment d’isolement ou aux pensées suicidaires.

Jusqu’à un enfant sur 10 subit du cyber-harcèlement

Le document indique que malgré la libération de la parole sur ce sujet, de nombreux enfants taisent les violences dont ils sont victimes à leur entourage. Les défis sont d’autant plus graves à l’ère des réseaux sociaux, car désormais le harcèlement ne s’arrête plus aux portes de l’école, mais se poursuit et se propage en ligne, en dehors du temps scolaire. Le rapport indique ainsi que jusqu’à un enfant sur 10 est victime de cyber-harcèlement.

Les préoccupations mondiales concernant la santé mentale et le bien-être des apprenants ne cessent de croître, notamment après la pandémie de la COVID-19 et son impact dévastateur sur les apprenants. “Les écoles sont censées offrir un cadre sécurisé et propice au développement, tant pour les élèves que pour les enseignants. Cependant, les faits démontrent que ce n’est pas toujours le cas. Pour un grand nombre d’individus, l’école devient un lieu où la violence et le harcèlement ont des répercussions sur l’ensemble de la communauté scolaire”, a averti l’agence dans un communiqué.

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Un mal qui affecte l’apprentissage des élèves

Les liens profonds entre la santé mentale et les actes violents commis au sein des écoles suscitent de sérieuses préoccupations : les expériences telles que la violence, le harcèlement et la discrimination en milieu scolaire peuvent contribuer à une détérioration de la santé mentale et affecter l’apprentissage, alors qu’un sentiment de sécurité au sein de l’école est associé à une meilleure santé mentale ainsi qu’à de meilleurs résultats en matière d’éducation.

“Nous devons mettre fin à la violence et promouvoir une bonne santé mentale à l’école afin de garantir que les apprenants apprennent et s’épanouissent dans des espaces sûrs et propices”, a exhorté l’UNESCO.

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