Par Julie Bossard
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Et ce sera… Le Prince de Galles (Paris, 8e). Ce mercredi 14 juin 2023, le prestigieux hôtel de l’avenue George-V a officiellement annoncé l’arrivée de Norbert Tarayre à la tête du 19.20, son bar-restaurant. Le chef avait lui-même indiqué il y a peu qu’il quittait les Bistrots pas parisiens, qu’il avait cofondés dans les Hauts-de-Seine, pour un lieu mythique du Triangle d’or de la capitale.
Un retour aux sources
Ce qui pourrait être attribué à un virage dans la carrière du médiatique cuisinier, découvert par le grand public grâce à l’émission «Top Chef» en 2012, est en réalité un retour aux sources. La cuisine, Norbert Tarayre est tombé dedans «par hasard», en faisant la plonge au célèbre Chez Nico, au Ninety Nine Park Lane, à Londres. À son retour en France, l’emblématique Bernard Loiseau lui a insufflé l’art de la cuisine à la française et du bon produit. Il a poursuivi son cursus chez Marc Veyrat, puis Roland Mazere, avant d’épauler Mauro Colagreco dans l’obtention de sa première étoile au Mirazur en tant que second.
Il s’agit en revanche d’un vrai virage pour Le Prince de Galles, qui compte renouveler et pimper le 19.20. «S’associer au chef Norbert Tarayre nous a paru être une évidence, indique Gerald Krischek, directeur général de l’hôtel de luxe. Son dynamisme et son talent nous ont tout de suite séduits, son énergie répond à nos envies et son identité culinaire correspond en tous points au renouveau que nous souhaitons opérer.»
La cuisine de nos mères et de nos grands-mères
«Nous aurons à cœur de proposer une cuisine simple, celle de nos mères et de nos grands-mères, parfaitement exécutée et avec ce petit supplément d’âme qui fait aujourd’hui toute la différence, souligne pour sa part le chef. Les équipes et moi-même travaillons d’ores et déjà d’arrache-pied pour offrir une expérience culinaire à notre image, honnête et sincère, car, mes étoiles, ce sont mes clients.»
Au menu : une cuisine Belle Époque, soit des incontournables du bistrot parisien comme le jarret de veau, et accessible. Comptez autour d’une cinquantaine d’euros pour un menu. Dans l’assiette, des produits locaux de grande qualité – des collaborations avec des producteurs franciliens doivent voir le jour. Enfin, l’accent sera également mis sur « l’antigaspi ». Un programme alléchant à découvrir début octobre, lorsque le 19.20 aura rouvert après s’être fait une beauté.
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