Nouvelles Du Monde

“Nivagation” : une nouveauté cinéma-danse-théâtre au Théâtre de Beaulieu

“Nivagation” : une nouveauté cinéma-danse-théâtre au Théâtre de Beaulieu

“Nivagation “, le nouveau spectacle de cinéma-danse-théâtre du metteur en scène belge Marc Hollogne, est à voir jusqu’au 22 décembre au Théâtre de Beaulieu à Lausanne (VD). En collaboration avec le Béjart Ballet, son directeur artistique Gil Roman signe la chorégraphie et interprète le rôle principal.

Marc Hollogne, metteur en scène et cinéaste belge, est l’inventeur du “cinéma-théâtre”. Depuis les années 1980, il scénarise des pièces de théâtre où les interprètes dialoguent avec un écran. Aujourd’hui, il est de retour au Théâtre de Beaulieu à Lausanne avec une nouvelle création intitulée “Nivagation” créée avec Gil Roman, directeur du Béjart Ballet Lausanne (BBL).

Dans la salle de spectacle, un grand écran de cinéma de huit mètres sur six. Le film débute. Le public fait la connaissance de Paul, un jeune garçon rêveur dont la vie bascule à la mort de son père. Il grandit trop vite, perd la foi, travaille dans une usine jour et nuit. Il est harassé. Ce Paul adulte est interprété par Gil Roman, directeur artistique du Béjart Ballet.

Lire aussi  Durer, choisir et chanter des berceuses - Confessions autobiographiques sur scène

Soudain, l’écran se lève. Le public découvre Paul en chair et un os cette fois, accompagné par les magnifiques danseurs et danseuses du BBL. Paul se lance alors dans un voyage initiatique pour se libérer de ce mal-être, et c’est grâce à la danse qu’il va y parvenir.

Cette collaboration avec le Béjart Ballet, Marc Hollogne l’a tissée déjà du temps de Maurice Béjart lorsqu’il l’assiste pour le spectacle “1789 et nous”, en 1989. Elle se poursuit avec “Dixit” en 2017, et aujourd’hui avec “Nivagation”.

L’idée de faire dialoguer les interprètes avec un écran reste la même. Mais aujourd’hui, ce n’est pas le théâtre qui prolonge le cinéma, mais la danse. Autre changement: le personnage principal. Marc Hollogne avait l’habitude de mettre en scène un héros appelé Marcial, son alter ego. Paul est quant à lui une invention. “Le dialogue qui s’échange l’emporte sur l’artifice de jouer avec un écran. C’est une question d’abord de technique, mais aussi du jeu d’acteur”, explique Marc Hollogne dans l’émission vertige du 14 décembre.

Lire aussi  "J'ai vu la mort de très près"

En plus du dispositif technique du metteur en scène, le chorégraphe Gil Roman a dû s’adapter à la musique riche créée pour l’occasion par le frère de Marc Hollogne, Julien. “Pour moi, c’est un exercice que je n’ai jamais fait. Quand je fais des chorégraphies, je travaille par bout. Là, j’avais un scénario, une musique imposée. Je l’ai pris comme un challenge. Je me suis dit: ‘à 63 ans, c’est bien de se permettre de faire quelque chose que tu ne sais pas faire, si tu veux avancer'”, souligne Gill Roman.
#Dans #Nivagation #Marc #Hollogne #Béjart #Ballet #dialogue #avec #cinéma #rts.ch
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT