Vendredi soir, Nicole Berg, 21 ans, de Trondheim, était en place à Itaewon. Moins de 24 heures plus tard, c’était quartier animé de la vie nocturne transformé en cauchemar.
– C’est absolument terrible d’y penser, dit-elle à Dagbladet.
Au téléphone depuis Séoul, elle raconte le drame qui s’est déroulé lors d’une fête d’Halloween à Séoul. Dimanche matin, le ministère des Affaires étrangères a confirmé que un citoyen norvégien a été confirmé mort.
Au moins 153 morts
Berg était présent la nuit précédente à Itaewon avec de bons amis. Ils buvaient et s’amusaient, et s’étaient habillés avec des costumes élégants. Le plan était de rentrer le samedi soir, mais le vendredi soir était si tard qu’ils ont choisi de changer leurs plans.
Ils en sont très heureux et reconnaissants aujourd’hui.
Ambiance particulière
– Je n’arrête pas de penser à tous ceux qui ont perdu quelqu’un, et qui ne savent toujours pas si leurs proches sont vivants, dit-elle.
Quand Dagbladet lui parle dimanche matin, heure norvégienne, elle vient de descendre du métro à Séoul. En route vers un ami qui a perdu un camarade de classe, l’ambiance est étrange.
– C’est généralement bruyant et les gens parlent, mais aujourd’hui l’ambiance était très spéciale. Les gens en disent le moins possible, dit-elle.
La jeune femme de 21 ans estime qu’elle se trouvait à environ un kilomètre de l’endroit où plus de 150 personnes ont perdu la vie.
– Nous avons vu des gens courir paniqués et avons entendu des ambulances et la police tout le temps. Nous avons réalisé que quelque chose d’absolument horrible s’était produit.
Désolé pour le retard
Kine Solberg Svendsen, 25 ans, est actuellement en échange à Séoul où elle étudie l’histoire. Avec leurs amis, ils étaient censés être à Itaewo lorsque l’incident mortel s’est produit. En sortant du métro, elle s’est rendu compte que quelque chose de terrible s’était produit.
– Il y avait un très grand nombre de personnes. La police a dit aux gens de faire demi-tour. On nous a dit que plusieurs personnes avaient été réanimées dans la rue et qu’il fallait qu’on s’éloigne, raconte Solberg Svendsen à Dagbladet.
– Des gens poussés de toutes parts, poursuit-elle.
Heureusement pour la jeune femme de 25 ans et ses amis, ils ont été retardés et ont choisi de passer un peu plus de temps que prévu à se préparer pour une belle nuit en ville.
– Nous avons beaucoup parlé de la chance que nous avions que cela ait été retardé. Ça aurait pu être nous, dit-elle.
Lorsqu’on lui a dit que plusieurs personnes avaient été tuées, elle a rapidement contacté tous ceux qu’elle connaissait qui pourraient être touchés. Heureusement, il s’est avéré qu’aucun des amis et connaissances du jeune homme de 25 ans n’a été touché par l’incident.
– Il n’y a pas beaucoup de Norvégiens ici, mais ceux à qui j’ai parlé s’entendent bien. Mes camarades de classe vont bien aussi, vu les conditions, dit-elle.
– Jamais fini
La police dit qu’elle ne sait pas exactement ce qui a déclenché la foule et la panique, et qu’elle enquête sur l’incident.
Selon les médias locaux, la bousculade s’est produite lorsqu’un grand nombre de personnes se sont précipitées dans un certain bar d’Itaewon suite à des rumeurs selon lesquelles une célébrité anonyme s’y trouvait.
Un témoin oculaire a déclaré à l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avoir vu des gens être pressés à mort.
– Les gens sont allongés les uns sur les autres en plusieurs couches. Certains ont progressivement perdu connaissance, tandis que d’autres avaient déjà l’air d’être morts, dit-il.
Le Suédois Alex Noble, qui se trouvait dans la rue principale d’Itaewon, raconte Radio suédoise P4 que de nombreuses ambulances et camions de pompiers sont soudainement arrivés, et comment il a vu des gens y être transportés depuis d’autres endroits.
– Ça n’a jamais fini. Tout le monde avait l’air complètement sans vie, dit-il.