Nouvelles Du Monde

Natation : L’ANC se démène pour ne pas licencier

Natation : L’ANC se démène pour ne pas licencier

C’est la crainte de William Boucard, le nouveau président d’Angoulême natation Charente (ANC), confronté à un véritable casse-tête, un mois après la reprise des activités nautiques. C’est que, pour pouvoir continuer de salarier les trois entraîneurs du club, embauchés en 2022 par l’ancienne…

C’est la crainte de William Boucard, le nouveau président d’Angoulême natation Charente (ANC), confronté à un véritable casse-tête, un mois après la reprise des activités nautiques. C’est que, pour pouvoir continuer de salarier les trois entraîneurs du club, embauchés en 2022 par l’ancienne présidente, il lui faut une base de 450 licenciés. « Or là, on est à 300-350 », s’alarme le dirigeant.

Basée à Nautilis, l’association, qui avait terminé la saison à 350 licenciés, a pris de plein fouet les trois semaines de fermeture des bassins en septembre pour des avaries techniques. En plein dans le rush de la rentrée. « Cela a été préjudiciable. Du coup, certains se sont inscrits ailleurs et ceux-là, on ne les retrouvera pas », déplore le président, qui, après la démission un peu surprise de Magali Mayodon en février, a accepté de jouer les pompiers de service au printemps.

Lire aussi  Les plastiques et le caoutchouc en Indonésie devraient attiser l'intérêt des investisseurs (gouvernement)

Fort de son expérience de président à la tête du club de la JSA triathlon, depuis 2020.

Cela a été préjudiciable. Du coup, certains se sont inscrits ailleurs et ceux-là, on ne les retrouvera pas.

Malgré les aléas de septembre, William Boucard ne blâme pas GrandAngoulême. « Je ne jette la pierre à personne d’autant que la collectivité nous met à disposition Nautilis gracieusement. »

Si l’ANC a tant besoin de licences, c’est qu’elles représentent « 75 % de notre budget (120.000€ NDLR) », souligne le président. « Le reste, c’est l’argent des collectivités. Or, cette part n’a cessé de diminuer. »

Il faut s’acquitter de 150€, prix minimal, ou de 300€, prix maximal, pour souscrire une inscription annuelle. « Ils peuvent venir dès 5/6 ans mais on n’apprend pas à nager aux enfants. Ils viennent chez nous une fois qu’ils savent le faire », rappelle William Boucard.

Des motifs d’espoir

Face à l’érosion des nageurs, la section water-polo a fermé. « L’équipe était inscrite en championnat N3. Mais on a arrêté car on n’avait plus l’effectif. Il faut onze joueurs, on en avait la moitié », regrette William Boucard.

Lire aussi  Les avertissements de Bill Gates sur la crise qui vient après l'été

Il y a pourtant des bonnes nouvelles sportives et des raisons de croire en l’avenir.

Lucius White, 13 ans, va participer aux championnats de France en décembre à Chalon-sur-Saône.

Quant à Melvin Léon et Naïm Ouchane, ils ont battu, à eux deux, une dizaine de records, « dont certains dataient de plus de dix ans », souligne William Boucard.

Enfin, l’équipe avenirs filles-garçons a fini au pied du podium (4e) en 2022 du classement de Nouvelle-Aquitaine et tentera de monter dessus en 2023.

Des jeunes, en plein développement, qui progressent sous l’impulsion du trio de maîtres-nageurs, recruté l’an passé par Magali Mayodon. « Ce sont des gens qui ont fait leurs preuves. C’est pourquoi il me coûte de devoir me séparer de l’un deux », confie le président, qui se donne le temps de la réflexion. « On fera le point à la fin de l’année. »

Nouveau départ à 41 ans

À 41 ans, Cyrille Reulinger s’est offert un nouveau départ professionnel. Il a quitté sa ville de Brunoy (Essonne), 25.000 habitants et sa piscine pour la Charente et le bassin de Nautilis, « un équipement assez incroyable ». Ce qui l’a attiré à l’ANC, c’est le challenge. « Il fallait tout restructurer c’est ce qui m’a plu », indique celui qui, depuis août 2022, coiffe la casquette de Directeur sportif et technique et encadre deux salariés. « La satisfaction, c’est d’avoir des résultats (lire ci-dessus) et qu’il y a de l’avenir. »
Seul bémol : le manque de licenciés. « J’ai du mal à croire qu’une ville comme Angoulême n’a plus de monde alors que dans ma ville de Brunoy, on avait 700 licenciés. » Mais il garde espoir : « On va refaire une campagne de recrutement à la Toussaint. Je pense qu’on finira par en avoir 400, mais pas 450. »

2023-10-11 19:45:41
1697043046


#Natation #LANC #démène #pour #pas #licencier

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT