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Musée des Beaux-Arts de Draguignan: 5 choses à découvrir lors de votre visite

1.L’atelier pédagogique et l’auditorium Éléonore de Provence

Sculptural et immaculé, l’escalier en forme d’hélice, qui s’élève dans le hall d’entrée du musée, procure un puits de lumière sans pareil, tout en distribuant les espaces du musée. Une véritable invitation à découvrir les deux ailes du rez-de-chaussée. Dès l’entrée, le musée nous offre ainsi deux directions.

Côté rue, l’atelier pédagogique qui accueille notamment les scolaires. La nécessité de l’éveil artistique et culturel des jeunes enfants fait aujourd’hui consensus. Les expériences culturelles offrent ainsi un bon moyen d’exprimer leur créativité, de favoriser leur curiosité, et leur épanouissement. Dans son prolongement s’ouvre l’auditorium Éléonore de Provence. Cette salle de conférence peut accueillir une soixantaine de personnes que ses gradins rétractables permettent de transformer en petite salle de concert.

Un peu plus loin, le musée déploie également une galerie présentant des chefs-d’œuvre du XVIIe au XXe siècle, suivie d’une succession de cabinets intimistes.

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2.La richesse des collections permanentes

Le parcours nous emmène alors au cœur d’une scénographie sobre, suggérant des décors et des ambiances d’une demeure seigneuriale du XVIIIe siècle. On se fond dans l’histoire de l’art et l’élan des collectionneurs depuis le siècle des Lumières, mais l’on peut également comprendre les étapes d’une œuvre, de sa conception à son accrochage au musée. Ici, un panorama sélectif et inédit célèbre des peintres et sculpteurs de renom tels que Martin Desjardins, Philippe de Champaigne, David Téniers, Giovanni Paolo Panini, Hubert Robert, Paul Delaroche, Louis Boulanger, Félix Ziem ou encore Auguste Renoir, Camille Claudel et Charles Camoin.

Une mezzanine aménagée au-dessus des salles du rez-de-chaussée ouvre une respiration nouvelle dans l’espace muséal. Les corridors latéraux ne sont plus de simples lieux de passages mais accueillent désormais des espaces d’exposition “périphériques” à la visite. On y découvre ainsi une galerie archéologique et une galerie de portraits de hautes personnalités du Var depuis la Révolution. S’ensuit la découverte du premier étage.


3.L’authenticité d’œuvres uniques et le cabinet de curiosités

Le premier étage se veut être un parcours en enfilade où l’on va de découvertes en découvertes, avec le choix d’une lecture chronologique ou thématique. Ainsi, le cabinet chinois du XIXe siècle révèle son décor de papier peint derrière les cloisons de l’ancienne bibliothèque, dans sa quasi intégralité et dans un excellent état de conservation. On ne compte d’ailleurs qu’une trentaine d’exemples dans le monde, la plupart incomplets. Tel un précieux bijou, ce chef-d’œuvre a été redécouvert lors des travaux du musée.

Dans la salle suivante s’érige le Mausolée dédié à Joseph-Alphonse-Omer de Valbelle, grand seigneur au XVIIIe siècle. La reconstitution de cette pièce monumentale en marbre est une première pour un musée depuis sa dispersion pendant la Révolution. Troisième étape de la visite du premier étage, le cabinet des gardes dévoile l’armure d’apparat de François de Montmorency, chef-d’œuvre de la production armurière du milieu du XVIe siècle, et pièce maîtresse du musée et de la Renaissance.

Le cabinet de curiosité achève le parcours par la part de rêve, de science et d’utopie caractérisant sans aucun doute les amateurs éclairés ou les curieux du genre. On y retrouve des centaines de papillons, oiseaux, objets orientaux et autres somptueux œufs d’autruche peints.


4.Des œuvres emblématiques à découvrir exclusivement au musée de Draguignan

Le musée conserve deux œuvres iconiques longtemps attribuées à Rembrandt. La première provient probablement de l’entourage ou d’un suiveur du maître. La seconde, Le Jeune homme à la bulle de savon a possiblement été pensé comme son pendant. Si aucun des deux tableaux n’est de la main du maître, leur mise en regard évoque l’aura et l’influence du peintre au-delà de son époque et son importance dans la formation des artistes. Abordé dans la première salle du parcours, le “mystère Rembrandt” place la force de l’imaginaire et la curiosité au cœur du propos du musée. “La rembramania” sera d’ailleurs le thème d’une exposition à l’horizon 2025-2026.

Élevé entre 1779 et 1782, le mausolée de marbre du dernier comte de Valbelle, personnalité militaire varoise, est l’une des œuvres les plus spectaculaires du musée. Quant à l’armure d’apparat de François de Montmorency, elle fait partie des joyaux du nouveau musée de Draguignan. Présente au moins depuis le XVIIe siècle dans l’inventaire du château du Luc, propriété des Vintimille, la parure militaire conjugue les savoir-faire et les sophistications de l’orfèvrerie armurière de la Renaissance.


5.Des expositions pour valoriser le patrimoine varois

De nouvelles thématiques voient également le jour au nouveau Musée des Beaux-Arts de Draguignanlui permettant de valoriser le patrimoine varois en lien avec les œuvres de sa collection. Tel sera le cas, en juin 2024, avec l’exposition temporaire consacrée à la discrète chapelle Sainte-Roseline aux Arcs-sur-Argens, dont le décor, fruit du mécénat de Marguerite Maeght, a réuni Marc Chagall, Jean Bazaine, Raoul Ubac et Diego Giacometti.

Et dans le même esprit, à l’horizon 2026, le musée explorera les imaginaires que véhicule la Sainte-Baume, site millénaire de pèlerinage. Une proposition unique qui permet au Musée des Beaux-Arts de Draguignan d’affirmer son identité, tout en constituant une nouvelle étape muséale entre Marseille, Toulon et Nice.

2023-11-13 02:01:35
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