Un lourd bilan. Jeudi 7 septembre, soixante-quatre personnes ont été tuées dans deux attaques “terroristes” au Mali. Parmi les victimes se trouvent 49 civils et 15 soldats. Le gouvernement, dirigé par des militaires, a déclaré un deuil national de trois jours à partir de vendredi. Les attaques ont visé un bateau de transport de passagers sur le fleuve Niger et une base de l’armée à Bamba, dans la région de Gao (nord). Les groupes jihadistes ont revendiqué les attaques.
Le bateau de la compagnie malienne de navigation (Comanav) a été attaqué dans le secteur de Gourma-Rharous, entre Tombouctou et Gao. Il a été touché par au moins trois roquettes tirées contre le moteur. Le bilan des victimes sur le navire n’a pas été précisé. Cette attaque intervient quelques semaines après que les groupes jihadistes ont imposé un blocus à Tombouctou. La mission de l’ONU au Mali (Minusma) a été poussée à partir du pays par la junte au pouvoir depuis 2020.
Les groupes à dominante touareg ont signé un accord de paix avec l’État malien en 2015, mais les jihadistes continuent les hostilités. La violence s’est propagée au Burkina Faso et au Niger voisins, causant des milliers de morts.
Avec AFP
