Depuis quelques années, le moustique tigre, originaire d’Asie, colonise de plus en plus l’Europe, y compris la France métropolitaine et notamment l’Île-de-France. Cette progression suscite une véritable inquiétude chez les autorités sanitaires et la population, car ce moustique vectoriel peut transmettre des maladies graves telles que la dengue, le chikungunya et le Zika. La vigilance rouge au moustique tigre est donc de mise pour éviter une épidémie. Dans cet article, nous allons étudier les risques encourus en Île-de-France et les mesures à prendre afin de limiter la prolifération de ce nuisible.
La région Île-de-France est en alerte rouge en raison de la présence du moustique tigre, un vecteur potentiel de maladies tropicales. Bien qu’il soit implanté et actif dans la région depuis la fin des années 2010, moins de 40 % de la population habite dans des communes colonisées par l’insecte. Cependant, le risque d’arbovirose autochtone augmente, comme en témoignent les cas d’arbovirus importés et confirmés en 2022 dans la région, avec notamment 71 cas confirmés/probables de dengue et huit cas de chikungunya. Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires estime que la France connaîtra des flambées de dengue, Zika et chikungunya au cours des prochains étés, en raison du changement climatique et de la multiplication des voyages. Le comité recommande d’anticiper les cas de dengue pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. En 2015, le moustique tigre a été considéré comme actif dans le Val-de-Marne et s’est ensuite étendu dans les Hauts-de-Seine en 2017, puis à Paris et en Seine-Saint-Denis en 2018.
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