La motion populaire proposée par des membres du Parti vert-libéral a été largement rejetée lundi (29 oui, 56 non et 2 abstentions). Cependant, la majorité reconnaît l’importance de la question, tout comme le Conseil d’État qui déclare dans sa réponse : “Les lanceurs d’alerte peuvent contribuer à prévenir d’éventuels dommages et à détecter des menaces pour l’intérêt public qui pourraient rester cachées sinon.” Toutefois, pour le Conseil d’État, la modification de la Constitution fribourgeoise n’est pas la bonne approche. D’une part, la Loi sur le personnel de l’État offre déjà une protection. Quant au domaine privé, il relève de la compétence exclusive de la Confédération.
Pour les porteurs de la motion, en l’absence de mesures de protection adéquates, il est nécessaire de…