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Mostra de Venise : combien on a aimé ‘Maestro’, le biopic de Bradley Cooper sur Leonard Bernstein

Mostra de Venise : combien on a aimé ‘Maestro’, le biopic de Bradley Cooper sur Leonard Bernstein

2023-09-02 20:10:24

Mais quelle musique Maestro! Après Une star est née la passion pour la musique de Bradley Cooper roule jusqu’au Concours de Venise 80. Et à part un nez crochu “pour refaire le Juif”. Le Léonard Bernstein de Cooper (réalisateur, scénariste et interprète) est le résultat d’une performance mimétique absolue, toupet, cigarette non filtrée, tics, agilité et exubérance physique qui frappent, éclairent, élargissent la curiosité et le regard. sur le pianiste et chef d’orchestre aux multiples facettes qui a remanié et révolutionné la forme de composition de la musique après la Seconde Guerre mondiale. Des bandes sonores incroyables de films et de théâtres musicaux (West Side Story surtout), une bande musicale éducative extrêmement populaire, diffusée pendant des années sur les CBSmais surtout compositeur de musique symphonique et orchestrale qui l’a amené à diriger Callas à la Scala, le New York Philharmonic depuis une douzaine d’années et les plus grands orchestres du monde.

Maestro est un biopic narratif classique divisé en deux parties dans le temps: la première la plus rêveuse, pleine d’espoir et romantique entre les années quarante et cinquante transformée en noir et blanc avec l’affirmation professionnelle brillante et talentueuse de “Lenny”, l’histoire d’amour, de mariage et d’enfants avec l’actrice Félicia Montalegre (un Carey Mulligan d’une rare intensité, déjà en descente pour remporter le Lion d’Or et l’Oscar); et une deuxième partie se déroulant dans les années 70 aux couleurs saturées et légèrement trompeuses qui montre la consolidation du mythe mondial de Bernstein et la crise du couple intime due aux amours homosexuelles de Lenny qui ne sont plus tolérées, même si jamais rendues publiques, par Felicia.

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Dans la première heure, Cooper opte pour une mise en scène plus dynamique, avec un décor de conte de fées hollywoodien du passé, voire des séquences musicales scintillantes (qui fera appel à la présidente du jury, Chazelle). Tandis que dans le second, avec de longues séquences de caméra fixe presque bergmaniennes, littéralement immergé dans la campagne proche de la mer sur la côte est (il y a un plan large dans le jardin où on ne distingue même pas Leonard et Felicia dans la verdure) ) voilà l’artistique et la famille qui s’effondrent. De manière très lente, progressive, une implosion d’un relief impressionnant dû au même ressort avec lequel Lenny s’affirme : le besoin narcissique de vampiriser l’entourage, puis en le jetant sur le côté une fois qu’il n’est plus utilisable. Alors si le romantisme avec lequel Lenny entretient au début du film une relation très douce de vingt ans avec un jeune clarinettiste, le quinquagénaire blanc flirte tous avec des jeunes frivoles et des lignes de cocaïne à souffler comme aspirateurs.

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Alors bien sûr Maestro ce n’est pas un cinéma de cris et de hurlements, il n’y a pas de véritables élans mélodramatiques, ni même de forçages histrioniques des acteurs et de brusques changements d’écriture. Sans ce nouveau glissement au cours des vingt dernières minutes vers la maladie et la mort de Felicia, ce qui en fait devenu Maestro – un peu comme Une star est née – un film de couple, égal en gros plans et en temps de jeu, dos à dos, entre mari et femme. Enfin, si l’indécision de Lenny tout au long de sa vie s’est concentrée à la fois sur sa dépression due au manque de « soleil dans son propre jardin créatif » et sur le ver à bois légèrement bâtard de l’artiste qui avait embrassé une ligne créative plus hétérogène, les trois quarts du film Cooper placent un un « maestro » irrépressible, bouleversant, infini sur la scène d’une cathédrale gothique pour diriger l’orchestre dans une symphonie majestueuse pour une séquence d’une propreté sonore et visuelle extrêmement rigoureuse, comme pour élever définitivement Bernstein à l’Olympe de la symphonie. Parmi les producteurs exécutifs, il y a Steven Spielberg (qui a dû dire un bon mot pour les redevances de West Side Story) e Martin Scorsese (qui à l’origine voulait réaliser le film). Produire Netflix: en salles en novembre puis en décembre en streaming.

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