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Mikel G. Gurpegui : Critique de ‘Je t’aime à la folie’ (2023) : Danger social

Mikel G. Gurpegui : Critique de ‘Je t’aime à la folie’ (2023) : Danger social

2023-07-11 22:33:52

C’est ce qui doit être présenté le même week-end que “Summer Holidays” de Segura, qu’il y a des téléspectateurs qui sont confus et ne découvrent même pas l’existence de ce film plus sympathique, plus heureux et plus chaleureux. Alejandro Marín, qui s’est déjà fait un nom dans l’audiovisuel sur l’univers LGTBI+ avec la série ‘Maricón perdido’, nous emmène dans son premier long métrage à la fin des années 70 à Séville, pour évoquer la création, sortir des tanières obscures aux banderoles en plein jour, du MHAR, le Mouvement Homosexuel d’Action Révolutionnaire. Un groupe de jeunes de toutes les couleurs sexuelles en ces temps encore marqués par le gris. “Les choses changent mais elles n’ont pas encore changé.”

je t’aime à la folie

  • Adresse:
    Alexandre Marin.

  • Scénario:
    Carmen Garrido Vacas et Alejandro Marin.

  • Interprètes :
    Ana Wagener, Omar Banane, Alba Flores, Jesus Carroza.

  • La photographie:
    Andrew Ortoll

  • Musique:
    Nico Casal.

  • Espagne, 2023.
    106 min.

“Je t’aime à la folie” évoque tout cela, y compris son clair-obscur, avec une humeur positive. Comme un ‘Cuéntame’ axé sur la diversité sexuelle. Comme une version andalouse de ‘Pride’, ce film britannique avec de bonnes vibrations entre gays et mineurs. Ici, le protagoniste semble être Miguelito (quel charme a Omar Banana), le garçon de 17 ans qui rêve de chanter dans l’émission ‘Gente joven’. Nous disons qu’il semble, car après avoir été en contact avec un groupe de drag queens et d’activistes homosexuels, et qu’ils l’ont arrêté pour “dangerosité sociale”, il deviendra clair que le protagoniste est sa mère, Reme (immense Ana Wagener), la femme qui commence par avoir honte de la tendance de son enfant et finira comme vous l’imaginez.

Ce n’est pas rond et les “je t’aime à la folie” ne vont pas loin, mais leurs êtres s’aiment et rient, pleurent et s’embrassent beaucoup. Le spectateur quitte le cinéma avec le sourire et au risque de continuer à fredonner “Je ne veux que l’amour” de Rigoberta Bandini, le seul hymne non seventies qui joue dans le film.



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