Cinq patrouilleurs, trois navires et un avion de la Garde côtière. Et maintenant aussi un navire de la Marine pour prêter main-forte. À quoi devrait ressembler une opération de sauvetage. C’est l’impressionnant dispositif mis en place dans la basse mer Ionienne pour secourir plus d’un millier de migrants arrivant des côtes de la Cyrénaïque sur trois grands bateaux de pêche 100 milles au sud-est de Roccella Ionica.
Les opérations de sauvetage sont coordonnées par le centre d’opérations des garde-côtes de Rome dans la zone de responsabilité SAR italienne. Les opérations sont “particulièrement complexes en raison du nombre élevé de personnes présentes à bord des bateaux à la dérive”, expliquent les garde-côtes qui envisageaient également l’utilisation d’un avion ATR 42, Navire corse e vous Nef Visalli.
A également demandé l’aide de la Marine qui a immédiatement ordonné l’intervention de la vaisseau Sirius déjà présent sur zone pour ses activités opérationnelles, d’intégrer les véhicules des garde-côtes actuellement engagés sur les lieux de l’action. Le navire militaire avance à la vitesse maximale autorisée pour fournir l’assistance demandée, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué. Les conditions météorologiques, dues au fort vent du sud-ouest, se dégradent.
Une vingtaine de cas Sar déclarés
Tout a commencé vers 9 h ce matin. Cinq cents personnes, dont de nombreuses femmes et enfants, se trouvent sur un bateau de pêche en difficulté – prenant l’eau – dans la zone italienne de Sar. L’alarme pour une nouvelle urgence et pour un si grand nombre de personnes a été déclenchée par le standard téléphonique d’alarme des migrants qui a été contacté par certaines des personnes à bord. Mais selon le journaliste de Radio Radicale, Sergio Scandura, qui surveille les interventions en Méditerranée, “il y aurait trois bateaux qui arriveraient avec plus d’un millier de personnes”. Et, par ailleurs, une vingtaine de cas de Sar ouverts, avec l’intervention de nombreux moyens militaires, dont le Dix-huit navires de la Garde côtière, qui était sur le point d’atteindre Lampedusa pour le transfert vers le continent d’une partie des quelque trois mille migrants qui affluent vers le hotspot dans des conditions désespérées.
Alerte Frontex…
Le bateau de pêche a été aperçu par le même avion Frontex qui avait identifié la goélette qui a ensuite coulé le 26 février à Cutro – où 73 personnes sont mortes (mais de nombreux réfugiés embarqués à Smyrne sont toujours portés disparus et recherchés en mer) – qui a maintenant a donné une nouvelle alerte. Et depuis un hélicoptère de l’US Navy : il aurait quitté la côte de la Cyrénaïque et, dans sa dernière position connue, vers 9 heures ce matin, se dirige vers la côte orientale de la Sicile en direction de Syracuse. Téléphone d’alarme publie également la carte de la zone où se trouve le navire et a demandé aux autorités maritimes italiennes de se rendre sur le terrain.
… relancé par Mediterranea
Le chef de mission de Mediterranea a également demandé l’intervention immédiate des autorités dans la matinée, Luca Casarini: “Mrcc Rome a eu toutes les informations pendant plusieurs heures – dit-il -. Pour éviter tout doute, il s’agit d’une situation de détresse. Nous leur demandons de bien vouloir envoyer des ressources aériennes et navales de la Garde côtière pour ouvrir un événement Sar. Vous n’avez pas besoin d’une opération de police. C’est un bateau de pêche plein de réfugiés – ajoute Casarini – fuyant et demandant de l’aide. Il y a des dizaines de femmes et d’enfants. Et du bord ils signalent une annonce Téléphone d’alarme qui prennent déjà de l’eau. Il n’y a pas une minute à perdre”