« Champ d’étoiles »
Microsoft mise gros sur son dernier jeu vidéo hollywoodien
«Starfield», l’un des jeux vidéo les plus attendus de l’année, fait son entrée sur la scène mondiale ce mercredi, avec tous les attributs d’une super-production hollywoodienne.
Actualisé
Le jeu «Starfield» est très attendu par les fans, comme ici à Cologne (All.).
AFP
«Starfield», l’un des jeux vidéo les plus attendus de l’année, fait son entrée sur la scène mondiale ce mercredi, avec tous les attributs d’une super-production hollywoodienne. Microsoft, à l’origine de ce lancement, mise gros sur le succès de ce jeu, disponible sur sa console Xbox Series et sur PC. Jeu de rôle dans un univers de science-fiction, il a été créé par le studio Bethesda, que le géant américain a acquis en 2020 dans le cadre d’un investissement total de près de 7,5 milliards de dollars, afin de concurrencer la PlayStation du Japonais Sony.
Microsoft ne compte d’ailleurs pas s’arrêter là et négocie l’acquisition d’un autre grand studio, Activision Blizzard, pour un montant de 75 milliards de dollars. Ce studio détient notamment des jeux tels que « Call of Duty » ou « World of Warcraft ». Les attentes autour de « Starfield » ont encore augmenté après les bonnes critiques de la presse spécialisée. Sur l’agrégateur Metacritic, le jeu affiche ainsi une note moyenne de 88/100 ce mardi.
« Films interactifs »
Les avis soulignent que le jeu, évoquant des sagas cultes comme « Star Trek », « Star Wars » et « Blade Runner », a une dimension épique, avec une histoire intéressante et un système de combat abouti. Simon Little, le directeur de Video Games Europe, qui regroupe des développeurs européens, souligne que ces qualités font de ces jeux de vrais « films interactifs ».
D’autres jeux récents sont du même genre, comme « Hogwarts Legacy » créé par Avalanche Software, filiale de Warner Bros., qui plonge dans l’univers d’Harry Potter, et « Baldur’s Gate 3 », un jeu de rôle créé par Larian Studios. Ce dernier a obtenu la note de 96/100 sur Metacritic dans sa version pour PC. Sa sortie sur PlayStation 5 est d’ailleurs prévue pour mercredi, le même jour que « Starfield ».
Il sera également possible d’accéder à « Starfield » via le Game Pass, la bibliothèque de jeux en ligne de Microsoft par abonnement. Avec ce mode de distribution, le groupe américain espère tirer profit de revenus récurrents en incitant les joueurs à rester abonnés, grâce aux mises à jour et au lancement de nouvelles productions.
« Susciter la curiosité »
« Contrairement à un livre ou à un film, qui sont écrits, terminés et rien de plus, un jeu vidéo n’est en réalité jamais totalement achevé », explique Simon Little. « Il est toujours renforcé, modifié, étendu, simplement pour susciter la curiosité et l’intérêt des joueurs à continuer le jeu ». Bethesda a ainsi déjà lancé de nombreux jeux dont l’univers a été développé au fil du temps, comme « Skyrim », qui est toujours aussi populaire douze ans après sa sortie. À bien des égards, il a servi de référence pour « Starfield ».
« Si vous regardez notre nombre de joueurs sur « Skyrim », disons le mois dernier, et combien de millions de personnes ont déjà joué à ce jeu, vous réalisez que ce n’est pas un jeu qui se mesure en heures passées devant », a expliqué le vice-président de Bethesda, Peter Hines, le mois dernier. Le studio espère donc que « Starfield », qui comporte plus de 1000 planètes à explorer, aura une longévité conséquente grâce à de multiples mises à jour, alors que son histoire principale demande déjà plusieurs dizaines d’heures pour être complétée.
Pour rester informé(e) sur vos thèmes préférés et ne rien manquer de l’actualité, inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque jour, directement dans votre boîte mail, l’essentiel des informations de la journée.
