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Michel Sardou dédicace ironiquement “Je vais t’aimer” à Sandrine Rousseau

Michel Sardou dédicace ironiquement “Je vais t’aimer” à Sandrine Rousseau

Le chanteur de 77 ans, qui donnait ce week-end ses dernières représentations parisiennes, a voulu faire un trait d’humour, samedi soir, pour mieux introduire son tube Je vais t’aimer. À cette occasion, il a ironiquement dédicacé la chanson, sortie en 1976, à la députée écologiste.

«À faire pâlir tous les Marquis de Sade. À faire rougir les putains de la rade. À faire crier grâce à tous les échos. À faire trembler les murs de Jéricho. Je vais t’aimer.» Tout le monde ou presque connaît ces paroles de la célèbre chanson de Michel Sardou, sortie en 1976. Peu en revanche savent que, 48 ans plus tard, ce tube soit devenu un moyen pour le chanteur de 77 ans, étiqueté à droite depuis la fin des années 1960, de se moquer de l’écoféministe Sandrine Rousseau. En tournée depuis début octobre, l’interprète de En chantant dédicace ironiquement, à chaque représentation, cette puissante déclaration d’amour à la députée EELV. Laquelle a construit sa notoriété politique sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Samedi soir, alors qu’il donnait son avant-dernier concert parisien à la Défense Arena, Michel Sardou a quelque peu étayé son trait d’humour, en l’élargissant aux rapports entre les hommes et les femmes. Fidèle à son personnage, le chanteur a lancé, selon des propos rapportés par Le Parisien : «Je vais vous chanter une chanson qu’on ne pourrait plus écrire aujourd’hui.» «J’en ai bien profité mais pour les jeunes de maintenant, ça ne va pas être de la tarte. (…) Un jeune homme qui pose sa main sans son consentement sur la main d’une femme, c’est garde à vue direct. S’il a l’audace de vouloir poser sa main ailleurs, là, c’est Fleury-Mérogis !» a poursuivi, grinçant, le chanteur du France.

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Avant de décocher une flèche à l’élue parisienne, à qui il dédicace, railleur, Je vais t’aimer. «Cette chanson, je l’espère, va peut-être déstructurer un peu plus, si c’était possible, une charmante femme, délicieuse, tendre, intelligente, chiante : Madame Sandrine Rousseau», grince-t-il sous les rires d’une partie du public. Une nouvelle sortie polémique sur laquelle la principale intéressée a été amenée à réagir. Invitée de Sud Radio lundi matin, la parlementaire n’a pas partagé l’analyse de ce dernier monstre sacré de la chanson française.

«Ce n’est pas vrai que poser la main sur la main de quelqu’un d’autre, c’est une agression sexuelle. Les agressions sexuelles, ce sont les fesses, les seins, le sexe», a voulu marteler Sandrine Rousseau. Qui voit dans cet artiste «l’incarnation d’(une) résistance à ce qui est en train de se passer» : une «révolution douce, très profonde de changements de rapports hommes-femmes.» Atterrée, la députée EELV en profite pour rappeler les anciennes déclarations de Michel Sardou sur la répartition des tâches ménagères. Début 2023, le chanteur avait en effet indiqué qu’il ne passait pas l’aspirateur chez lui, laissant ce travail à son épouse ou sa femme de ménage. Tout en insistant néanmoins sur son intérêt culinaire pour sa compagne. «Ce temps-là est terminé. Désolé Michel, mais le temps qui arrive est un temps d’égalité, et il est bien meilleur», a-t-elle lâché. En réponse à Je vais t’aimer, l’écologiste lui a ironiquement déclaré sa flamme, quelques instants après sur X : «Moi aussi, Michel, je t’aime.»

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Sandrine Rousseau a eu beau dire qu’il «lui est arrivé de chanter» du Michel Sardou, «comme tout le monde et dans (sa) jeunesse de terminer sa soirée sur Les Lacs du Connemara», la relation entre le chanteur et la féministe est faite de piques et de provocations réciproques. Sur BFMTV, il y a plus d’un an, l’artiste, qui donne régulièrement ses avis tranchants sur l’évolution de la société, n’avait pas mâché ses mots sur la figure médiatique de la gauche. Refusant d’être un homme «déconstruit» pour reprendre la sémantique de l’élue, Michel Sardou «s’était demandé»narquoisement, «ce qu’il manquait au mari de Sandrine Rousseau ?» «Elle a déconstruit quoi ?»

Et de poursuivre sa charge : «(Son) mari, le pauvre franchement, il ne faudrait pas organiser une marche pour aider ce pauvre mec ? Il ne faudrait pas organiser un fonds de solidarité pour dire “mon pauvre garçon sur quoi tu es tombé ?” » Des propos très moqueurs, qui avaient fait couler beaucoup d’encre à l’époque. Faisant déjà réagir la députée. Dans une manifestation contre la réforme des retraites, elle s’était affichée devant une pancarte dont le message était on ne peut plus clair : «Sardou ta gueule!».
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