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Du centre d’esclavage à la ferme de quartier
Le Patio de la Estrella est un patrimoine historique au centre de la ville de Cordoue. La ville a commencé dès 1857 comme comptoir commercial pour les noirs réduits en esclavage. Au fil du temps, le complexe immobilier a servi à de nombreuses fins, jusqu’à devenir aujourd’hui le lieu de rencontre du quartier.
De telles réunions de quartier ne sont pas rares, surtout à Veracruz : selon le recensement de l’INEGI de 2020, il existe rien qu’à Veracruz 32 513 quartiers de ce type, dans lesquels vivent au total près de 84 000 personnes. Le terme « quartier » désigne une manière bien particulière de vivre ensemble. Historiquement, elle est apparue dans les quartiers où vivaient ensemble des personnes en situation précaire.
« Depuis le XIXe siècle, les couches les plus pauvres de la population se regroupent dans ces quartiers. Ce type de coexistence se retrouve particulièrement dans les centres-villes. Il n’est pas rare qu’elles soient apparues là où se trouvaient autrefois de somptueuses villas appartenant à la bourgeoisie, qui sont ensuite tombées en ruine », explique María Teresa Esquivel Hernández, professeur et chercheuse en urbanisme.
Mais ce sont surtout des lieux qui, grâce à leur construction, ont permis de développer une vie communautaire et un réseau de solidarité. On ne trouve pas quelque chose de pareil dans un immeuble locatif ou dans un logement social.
Lx Sanx prévient : « C’est le seul espace ouvert aux femmes et aux dissidents de Cordoue. C’est le seul lieu de rencontre d’échange culturel avec une perspective antiraciste et décoloniale qui cherche à réfuter et enterrer les légendes des colonialistes espagnols. Nous avons créé tout cela collectivement.
Traduction : Patricia Haensel