Si veut permettre aux citoyens canadiens de revenir au pays après une interdiction d’entrée imposée il y a plus d’un mois. Le haut-commissariat indien à Ottawa a annoncé dans un communiqué que les visas d’entrée, d’affaires, médicaux et de conférence seront à nouveau délivrés à partir de ce jeudi.

Lire aussi  De plus en plus de chiens souffrent d'allergies. Comment éviter que les allergies ne deviennent un gouffre financier - NRK Sørlandet - Actualités, télévision et radio locales

Les observateurs ont vu dans cette annonce un signe de relâchement. Le contexte du différend diplomatique entre les deux pays est l’assassinat d’un militant sikh au Canada en juin. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré à la mi-septembre qu’il existait des “allégations crédibles” selon lesquelles l’Inde était impliquée dans la mort du Canadien de 45 ans d’origine indienne. Le gouvernement indien a rejeté ces allégations avec colère. Début octobre, il a été annoncé que l’Inde exigeait le retrait de 41 autres diplomates canadiens.

L’homme assassiné, Hardeep Singh Nijjar, avait fait campagne pour la création d’un État sikh indépendant appelé Khalistan et a été abattu le 18 juin devant un centre culturel sikh à Surrey, en Colombie-Britannique. Les sikhs vivent principalement dans le nord-ouest de l’Inde, dans l’État fédéré du Pendjab. Dans Tu as Plus de 770 000 Sikhs s’y sont installés, soit environ 2 % de la population totale. Au total, près de deux millions de personnes d’origine indienne vivent au Canada.

Lire aussi  Le médiateur thaïlandais demandera à la Cour constitutionnelle de retarder la sélection du Premier ministre le 27 juillet