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Meilleurs livres de non-fiction : meilleure liste WELT de mars 2024

Meilleurs livres de non-fiction : meilleure liste WELT de mars 2024

2024-03-01 19:02:02

UNNotre liste de recommandations mensuelles apparaît ici. Les partenaires médias sont « Die Literarische Welt », RBB Kultur, « NZZ » et Radio Österreich 1. Des experts d’un jury indépendant sélectionnent dix livres de non-fiction du mois dans les domaines des sciences humaines, naturelles, sociales et économiques. En mars ça vaut :

1. Uwe Wittstock :

Marseille 1940. La grande évasion de la littérature. CH Beck, 351 pages, 26 euros

Déjà avec son livre « Février 1933 », Uwe Wittstock savait rendre l’histoire littéraire vivante et descriptive. Il s’agissait du sort des écrivains dans les premières semaines qui ont suivi la prise du pouvoir par les nazis. Dans son nouveau livre « Marseille 1940 », Wittstock décrit les difficultés rencontrées par les émigrés et érige un mémorial à l’aide-fugitif américain Varian Fry.

2. Navid Kermani, Nathan Schneider :

Israël. Une correspondance. Hanser, 65 pages, 10 euros

Deux intellectuels correspondent à propos d’Israël : L’un, Navid Kermani, est né à Siegen et a des racines iraniennes. L’autre, Natan Sznaider, de parents juifs à Mannheim. Le fait qu’un échange de lettres de 2002 soit si actuel (en termes de sombre diagnostic de la radicalisation en cours du conflit au Moyen-Orient) est ce qui est tristement prophétique dans cette correspondance.

3. Paul Lendvaï :

A propos de l’hypocrisie. Déceptions et auto-tromperies en politique. Zsolnay, 188 pages, 23 euros

Paul Lendvai, né à Budapest en 1929 et vivant en Autriche depuis 1957, est une légende vivante du journaliste. Son livre actuel examine diverses hypocrisies politiques de notre époque dans des chapitres courts et lucides : la politique allemande traditionnellement aveugle à l’égard de la Russie, l’échec de la politique balkanique de l’UE et Viktor Orbán. Lisez une interview de Paul Lendvai ici.

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4. Ulinka Rublack :

Dürer à l’époque l’émerveillement. Art et société aux portes du monde global. Traduit par Nastasja S. Dresler. Klett-Cotta, 640 pages, 42 euros

Ulinka Rublack, née à Tübingen en 1967, enseigne l’histoire à Cambridge, avec une spécialisation sur le début de la période moderne. Votre livre Dürer, qui est à la fois une biographie et un portrait de l’époque, raconte comment se développe le marché européen de l’art et de l’artisanat et avec lui l’artiste qui abandonne l’art de l’autel pour l’église et le clergé et découvre également les commerçants et les particuliers comme clients. .

5. Mustafa Soliman :

La vague à venir. Intelligence artificielle. Le pouvoir et le plus grand dilemme du 21e siècle. Traduit par Andreas Wirthensohn. CH Beck, 377 pages, 28 euros

Quels effets et conséquences l’intelligence artificielle (IA) a-t-elle sur nos vies ? Mustafa Suleyman, co-fondateur de la société d’IA DeepMind, décrit les opportunités d’une plus grande prospérité, mais aussi les risques et la perte de contrôle mondial.

6. Bernd Kortmann / Günter S. Schulze :

Osez être plus courageux ! Plaidoyer pour une politique et une société actives. Transcription, 168 pages, 18 euros

Dans leur ouvrage, le linguiste Kortmann et l’économiste Schulze rassemblent les essais de différents auteurs qui appellent à plus de courage dans les décisions politiques. La danse va de la politique étrangère à l’écologie en passant par le courage au quotidien.

7. Rudiger Safranski :

Kafka. Écrivez sur votre vie. Hanser, 256 pages, 26 euros

Safranski mérite toujours d’être lu car il est l’un des grands biographes doués de notre époque. Même s’il ne peut pas réinventer la roue avec Franz Kafka (Reiner Stach reste la référence dans cette discipline), quiconque souhaite se familiariser avec Kafka dans une longueur gérable de 234 pages (plus les notes) utilisera la méthode de Safranski, en s’appuyant sur des lettres et notes de journal pour se concentrer sur l’écrivain, je trouve cela très convaincant.

8. Ursula Weidenfeld :

La double Allemagne. Une histoire parallèle 1949 – 1990. Rowohlt Berlin, 416 pages, 25 euros

L’auteure, née en 1962, a travaillé comme journaliste économique pour la « Wirtschaftswoche » et le « Tagesspiegel » et a publié en 2021 une biographie de Merkel. L’approche de l’histoire de l’Allemagne consiste à lire le développement des deux États allemands (RFA et RDA) en parallèle et non pas toujours à lire la RDA uniquement à partir de la fin.

9. Nicole Seifert :

“Quelques messieurs dit quelque chose à ce sujet. Les auteurs du Groupe 47. Kiepenheuer & Witsch, 352 pages, 24 euros

Une étude de la spécialiste littéraire Nicole Seifert révèle que les femmes du groupe 47 étaient systématiquement sous-estimées. Elle appelle à une réévaluation de la plus importante association d’écrivains de l’après-guerre allemande. Lisez une critique détaillée du livre ici.

10. Signes de déclin de la démocratie

Écrit par Craig Calhoun, Dilip Parameshwar Gaonkar, Charles Taylor. Traduit par Andreas Wirthensohn. Suhrkamp, ​​​​460 pages, 29 euros

À quel point les démocraties occidentales sont-elles dangereuses ? Dans leur lecteur, les universitaires anglo-américains Calhoun, Gaonkar et Taylor mettent en lumière des questions cruciales. Pourquoi les élites ont-elles des privilèges, même dans les démocraties ? Pourquoi l’agenda libéral est-il désormais considéré comme l’ennemi de l’égalité et de la solidarité ? Le volume est particulièrement intéressant pour les lecteurs qui s’intéressent à la théorie politique.

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La recommandation supplémentaire :

En plus des dix conseils du jury, une recommandation supplémentaire vient chaque mois d’un invité. Cette fois à partir de Prof. Markus Krajewski (Département des Arts, Médias, Philosophie de l’Université de Bâle). Il recommande :

Julian Hans : Enfants de la violence. Un portrait de la Russie en cinq crimes. CH Beck, 253 pages, 18 euros

« Les perspectives internes d’un État répressif sont toujours difficiles à obtenir : ce livre met en lumière le mystère de la façon dont la société civile russe persiste sous son régime autoritaire, ce qui se passe derrière les murs protecteurs du silence politique et quelles voies recherchent la résistance et la sincérité dans un État répressif. d’une manière méthodique et imaginative qui, malgré les descriptions impitoyables d’une société brutale, offre finalement des signes d’espoir. » (Markus Krajewski)

Le jury des livres non-fictionnels du mois

Tobias Becker, « Spiegel » ; Eike Gebhardt, Berlin ; Knud von Harbou, journaliste, Feldafing ; Professeur Jochen Hörisch, Université de Mannheim ; Günter Kaindlstorfer, Vienne ; Otto Kallscheuer, Sassari (Italie) ; Petra Kammann, « Feuilleton Francfort » ; Jörg-Dieter Kogel, Brême ; Wilhelm Krull, Le Nouvel Institut, Hambourg ; Marianna Lieder, critique indépendante, Berlin ; Lukas Meyer-Blankenburg, SWR 2 Wissen ; Professeur Herfried Münkler, Université Humboldt ; Gerlinde Pölsler, « Falter » ; Marc Reichwein, WELT ; Thomas Ribi, « NZZ » ; Sandra Richter, Archives littéraires allemandes de Marbach ; Wolfgang Ritschl, ORF ; Florian Rötzer, « Krass & Konkret » ; Norbert Seitz, Berlin ; Anne-Catherine Simon, « Die Presse », Vienne ; Prof. Philipp Theisohn, Université de Zurich ; Andreas Wang, Berlin ; Harro Zimmermann, Brême ; Stefan Doute, Suisse.



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