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Médicaments anticoagulants et note 101 Aifa, le réconfort des médecins de famille

Médicaments anticoagulants et note 101 Aifa, le réconfort des médecins de famille

2024-01-13 12:15:01

Il n’y a aucune inquiétude sur la gestion des thérapies anticoagulantes. Les patients sont suivis aussi bien sur place que par des médecins de famille et des spécialistes, qui ensemble donnent des réponses aux patients et demandent aux institutions de les aider à promouvoir une plus grande collaboration entre eux”. Walter Marrocco, médecin de famille de la Fédération des médecins généralistes (Fimmg) expert en médecine concernant controverses liées à la note 101 de l’Agence italienne des médicamentsdont la suspension vient d’être prolongée de 4 mois, qui introduit de nouveaux critères pour la prise en charge des anticoagulants en cas de thromboembolie veineuse et dont la révision a été récemment demandée par les sociétés scientifiques du secteur, préoccupées par la complexité de la gestion de la thérapie.

Dans ce contexte, la nouvelle suspension de la note “est certes un fait positif, mais seulement si nous pouvons profiter de ce délai pour revoir ensemble les critères (médecine générale et spécialistes) et simplifier l’accès à ces médicaments. Mais avec une bonne préparation “, ajoute-t-il au Maroc.

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Remarque 101 pour le moment, cela ne s’applique pas mais “il serait souhaitable de l’archiver”, souligne le médecin, ou, comme les spécialistes l’ont déjà demandé à travers les sociétés scientifiques, “doit être profondément révisé pour qu’il puisse avoir une réelle utilité et être applicable. C’est actuellement fastidieux”, dit le médecin. L’intérêt pour l’utilisation correcte de ces médicaments, poursuit Marrocco, est très grand car “nous parlons de pathologies très importantes, potentiellement dangereuses pour la santé et même pour la vie : thrombose veineuse profonde, embolie”. maladie pulmonaire pouvant entraîner des handicaps, voire la mort”. Pour ces pathologies, “avant de parler de médicaments, nous parlons de processus de diagnostic très complexes, qui n’ont même pas de lignes directrices univoques au niveau international”.

Actuellement avec la suspension de la note 101, en tant que médecins de famille, “nous continuons à traiter les patients selon les critères précédents, indiqué par une note AIFA, numéro 97, qui autorise l’utilisation de médicaments pour le traitement de la fibrillation auriculaire non valvulaire, laissant les autres domaines au spécialiste. Nous disposons donc déjà d’une réglementation pour certains cas. La note 101 traite de la prise en charge beaucoup plus complexe, même par le médecin de famille, de la thrombose veineuse profonde et de l’embolie pulmonaire. La médecine générale peut également prendre en charge ce processus, mais il faut d’abord une formation, une information et un partage adéquats”. Simplifier l’accès aux médicaments pour le patient “est un principe très louable qui doit être suivi, mais nous devons créer ce mécanisme qui garantit au patient une efficacité maximale du traitement“.

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Nous savons, ajoute-t-il, que « la thromboembolie veineuse est un problème clinique et de prise en charge très complexe, probablement pour cette raison ». une simple note ne suffit pas à réglementer une voie sur laquelle même les directives internationales ne s’accordent pas. Nous avons besoin d’un partage du chemin d’un point de vue culturel et organisationnel entre les différents acteurs. Il s’agit de veiller à l’homogénéité des compétences en matière de diagnostic thérapeutique entre les différents acteurs – centres anti-thrombose, établissements hospitaliers, spécialistes de secteur, médecins généralistes – pour garantir que le diagnostic et la thérapie soient réalisés de la meilleure manière possible”.

Dans ce cadre « il est nécessaire que l’éventuelle révision de la note 101 rende applicables les indications diagnostiques et thérapeutiques des lignes directrices. Et pour ce faire il ne suffit pas de le déclarer mais il faut créer les outils appropriés. La note ne peut pas être un décret qui ne prend pas en compte les problèmes d’organisation du système», conclut Maroc.

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